Quand la tristesse devient gouffre béant
Quand elle devient sombre lagune
Quand les mouettes croassent au crépuscule
Quand la nuit n’est qu’obscurité
Alors c’est que quelque chose rode
Quelque chose remonté de la géhenne
Un néant opaque et poisseux
Qui englue et vide la vie
Quand la tristesse devient cette erreur
Alors il est temps de marcher
De marcher vers le haut de la colline
Le haut où pousse l’olivier