Pourquoi ensemble ? Je ne sais pas. Tant de « je ne sais pas » pousse sur mon arbre de vie. Oui je pleure, monsieur Bacri est mort, Mais pas seulement… Le « macronisme » a fait de ces temps une « époke » laide. Alors Patron : « La Boétie » sinon rien !
Iel est devant toi, libre. « Je t’aime » L’amour viens à toi, Il t’illumine, Allume tous tes organes, Réveille ta vie. Ton sourire monte, En retour, tu l’abandonnes dans ses yeux. « Je t’aime ».
Le gros mot !
A la lisière du néant Une voix de flute fausse, perçante, acide simplificatrice, Crée le doute « Iel veut ton corps Iel veut ta vie Iel veut tout reprendre » Tu fermes ta porte à l’amour Tu souffres, ici C’est la faute des autres, là Si l’amour est perdu Tu jettes ta haine Tu te trompes de cible. Le néant avance.
Enfin le sourire revient. Et ils t’offrent le don, Le don entre, par delà le don L’amour refleurit. Le néant ne peut gagner, L’amour blessé Ne sait qu’aimer encore plus.
Elles, eux et moi ? Et la vie ? Et les pierres ? Le sable ? Et les eaux ? Mais imparfaitement, ma langue, Ma grammaire, Notre grammaire. Comment dire « Nous » Femmes et hommes, Et que nous nous voyions bien cette foule De femmes et d’hommes. Et d’enfants ? Filles et garçons ? Et tout ce qui suit ? Toujours dire Homme ? Pourtant depuis la vie qui pulse, En pulsation, en pulsion, Avançons-nous encore vers Nous ? Et le temps ? Le temps qu’il faille ? Le temps qu’il fasse ? Ce matin, Je ne voix plus.