Les furtifs par Alain Damasio

Note : 1 sur 10.

Autant la horde du contrevent m’avait séduit, pour son écriture chorale (avec quelques réticences sur la pagination et les signes kabbalistiques des personnages), autant Les furtifs m’ont profondément ennuyé, par les procédés multiples ne portant aucun sens profond, par son intrigue ou sa chronique, qui n’avance pas réellement. Une œuvre chorale comme une écriture multi-personnages ou multi-intrigue ou de chronique et une écriture qui nécessite de maitriser à la perfection, l’art du jongleur ou de la jongleuse. Tolstoï dans Guerre et Paix, Herbert dans Dune ou Anne Vassivière dans Parties Communes, sont toutes les trois de brillantes jongleuses. Damasio est alors tout juste un apprenti qui tente les trois balles et qui se perd en maladresses diverses.

Je n’aurais aucune citation à vous offrir, à vous donner où à partager. La lecture a été pour le moins étrange. Dès la 10ème page, je commençais à lire une phrase sur deux, puis un paragraphe sur deux et puis j’arrive à un chapitre sur deux, et pour sauter finalement un ensemble de chapitre sauf le survol de quelques phrases qui me montraient que l’histoire n’avançait pas vraiment. Quand on lit du Giono, du Colette, du Duras ou du Mauriac, on se retrouve accroché par le style et on en savoure chaque phrase. Ici, rien ! Pauvreté de la phrase, pauvreté d’un propos devenu maintenant presque trop lieu commun. Toutefois j’ai lu les cinq derniers chapitres comme un effort à faire, comme si j’allais avoir enfin une révélation !

Déception !

J’appelle ce roman Déception. Trop bavard pour être.

Le Royaume d’Emmanuel Carrère

Aucune citation ne m’est venu quand je l’ai lu.

<Pas Gentils>

J’ai tout lu le roman, et jusqu’à al fin, car je voulais savoir !
Trop de pages ayant un goût de néant ! Ce néant absolue de non-temps, de non matière, le rien sans amour.
J’ai détester !
Une histoire d’un christianisme, basé sur sa petite personne à lui personnellement qu’il a, et, qu’il aime, heu, non voir qu’il aime se détester. C’est un selfie de lui-même devant une croix kitch.

Pendant trois ans, le monsieur a consommé de la FOI au kg, et puis maintenant, il est lassé, il s’ennuie le bonhomme, il doit consommer autre chose. Tien peut-être du végan ?

Je l’ai lu il y a deux ans, je viens de la vendre 50 centimes a un vide grenier !

Quelques temps après avoir vendu le roman, je lisait l’affaire Jésus d’Henri Guillemin, voilà quelque chose qui vaut vraiment le temps de la lecture sur un autre Jésus, et cela en moins de 200 pages.

</pas gentils>

Quand Yoga est sortie, je me suis dis « tient il va nous parler de son parcours en yoga et en déprime. En fait a par lui et ses malheurs rien ne semble vraiment intéresser. Et pourtant il vend son livre !

Je suis las, mais las !

Pour la sortie littéraire allez plutôt du coté d’Alain Teulié

Les Piliers de la terre par Ken Follett

Lu il y a 17 ans !
Revue dans ma bibliothèques dans laquelle j’avais besoin de faire de la place et hop au rebut ! J’ai feuilleté quelque pages !
« Best-seller de base » et j’ai fini par l’oublier avec le temps. Un produit de consommation qui s’est consumé dans mon esprits !
Je ne me souviens plus s’il m’avait diverti. Avais-je besoin de divertissement en ce temps là ?
Je ne crois pas donner des avis qui ne soient pas intimement personnels. Ce ne sont pas des critiques à proprement parlé, je ne suis pas un professionnel de la critique, ce sont juste des instantanés d’expérience de lecture. Certaines de ces expériences sont inoubliables (Le cycle de Dune) d’autres ne me laissent aucunes traces, aucun dépôt rien.
C’est ainsi ! En aucune façon je ne souhaite blesser des personne qui ont aimé ce qui m’a laissé indifférent, ceux-là même se serait peut-être ennuyé à la lecture du cycle de Dune ou de parties Communes d’Anne Vassivière !