En dévorant une autrice

28 juillet 2021 – premier

En bas, au champ du matin,
A droite, le jardin.
Les odeurs des fleurs
Des fruits les couleurs
Sons d’été des insectes
Chaleur du soleil haut au ciel
Et bruit de la mobylette bleue.

Grand-mère qui m’appelle
« A table Étienne ».
C’est l’enfance d’un garçon
Un glaçon, devient adolescent.
Adolescence temps où
Filles se rêvent femmes
Et garçons nostalgisent leur enfance.

La fille rêve de grande cité
Le garçon rêve de ses jeux d’enfant.
Et les autres ? Je ne sais.

Là bas aux chants des matins
A droite, un jardin,
En lisant une autrice.


Anne Vassivière*

J’ai longtemps été ingrate envers ma terre natale. L’enfance jaillit et sautille, elle est étrangère au sur place, c’est son trait caractéristique et salutaire.

* Elle Annonce le début d’un de ses romans proposé en feuilleton.

Faire-part de naissance

Depuis Parties Communes, je suis cette autrice, Anne Vassivière, et j’attends toujours avec impatience ses prochains écrits. Elle possède un blog sur lequel elle vient de publier un article qui m’a profondément touché.

Elle y évoque une libraire que j’ai connu dans ma jeunesse. Elle a réveillé le souvenir de ce libraire, monsieur Jean Rome en haut de la rue des Gras à Clermont-Ferrand juste en dessous de la Cathédrale.

Dans cette libraire, la première fois que j’y pénétrais, j’y ai acheté, le cycle complet de Dune de 1983 (donc jusqu’à l’empereur Dieu de Dune) dans la collection Ailleurs et Demain de Robert Laffont, dirigé par monsieur Gérard Klein.

Et ensuite, quand je revenais, monsieur Rome, avait effectivement cette expression « J’ai quelque chose pour vous ». Et il me fit découvrir Le cycle d’Helliconia de Brian Adliss.

Et grâce à cela je retrouve une photo d’un ami pris à son insu chez Jean Rome :