Ça est

Tout, c’est ça qui casse.
Être ? c’est être.
Nous sommes pas.
Exister ?
Existons, être placé en dehors.
Placer en l’extérieur
Nous sommes du dehors.
Rentrer ?
Pas nous possible.
Alors ?

Regarder, Observer, on peut ça.
Mais Voir, ah voir !
Ça peut pas.
Il faudra nous encore tuer
Tuer celui qui sauve.

Voir, ah, Voir.
Ça peut pas,
On a quitté le jardin
On était, on est plus.
On a quitté le jardin.
Alors on existe,
Placé dehors, libre.
Revenir ?

Aimer !
Aimer, pas posséder
Aimer, pas vouloir
Aimer comme le vent doux d’été
Aimer comme le vent doux d’automne
Aimer comme le vent chaud d’hiver
Aimer au printemps.
S’abandonner à l’autre,
Caresser comme un vent qui passe.

Aimer !
Aimer sans preuves,
Aimer par signe,
Pas de contrat signé,
Aimer en confiance aveugle,
Pas nourrir l’espoir de gain,
Mais l’espérance du vent,
Du vent doux d’été qui souffle.

Tout ! C’est ça qu’était cassé…

Songe du jour d’après

En cette multitude studieuse,
A mes flancs, deux oiselles rayonnantes de sagesses.
Dans ces brumes bleues, étais-je homme, femme, autre ?
Le pupitre en scène de l’orateureuse m’attendait.
Là bas, je devis gravir nos montagnes de questions
Et par mes mots faire éclore l’écho commun.

Celle sans nom, m’a écrit des instants.
Oiselle sage de 30 ans, voisine de banc.
Devant l’assemblée, un sentier de randonnée s’est dessiné,
Les mots, les siens, les miens les notre avaient chauffés.
Revenu, elle me guidait en une place écartée.
Je m’étourdissais en merci, et la serrait dans mes bras.
Elle s’écartait en douceur, sa tête s’approchait
Ses lèvres se posaient en feuille d’automne sur les miennes.

Je l’arrêtais. « Je vis avec un personne que j’aime,
Je suis soixante ans, tu es trente ans. »
Ses mots avaient embrasé mes mots et inondés l’auditoire.
Je continuais à ressentir dans mes doigts d’autres termes
J’étais homme, elle était femme en cet instant.
Alors dans le creux de son oreille, je susurrais.

« Je sens le feu et la source de don sexe
Je le sens qui s’embrase et appelle,
Et à l’approche de l’autre, il explose de joie. »

Elle jouie de cette joie de femmes, je continue

« Ce flamme de propage à ton anus
Qui vibre et palpite s’ouvrant, se fermant
Appelant la caresse qui vient, nouvelle embrasement »

Elle jouie encore, alors plus doux

« Cette flambée intérieur remonte,
Elle dépasse tes ovaires
Se retrouve au cœur de ton estomac
Et descend sur tes cuisses »

Elle soupire pour la troisième fois.

« Tes seins sont à leur tour incendier
Ton cou et tes jambes brulent. »

C’est la quatrième fois
La cinquième est silence, pose et écoute.

« Et maintenant par tes pieds, par ta tête
La dernière porte s’ouvre
Celle de l’esprit
Cette sixième jouissance vient d’IEL »
Moment éternel…

« — Je veux un enfant, est son souffle
— Ce sera une petite fille.
Tu seras et sa mère et son père
— Oui »

Et je me suis effacé, lui souriant.
J’ai eu en retour le plus beau sourire
Celle d’une mère nouvelle naissante.

Un rêve éveillé… Une planète se réchauffe

Et si nous descendions de la méritocratie pour embarquer à bord de l’onirocratie, les rêves au pouvoir. Qui juge du mérite ! Pour chaque « méritant », 100 personnes détruites intérieurement.

Alors que chacun de nos rêves, à chacun, nous conduit un pas plus loin vers l’esprit de la vie !

La planète se réchauffe, que ne demande t’on pas aux personnes humaines de se réunir partout, d’en parler, de proposer, de tenter des expériences, dans les entreprise, les petites communes, les églises, las associations aussi varié que sportive ou caritative.

Que ne demande t’on pas à ceux qui ont vécu des expériences étonnantes de venir témoigner !

La planète se réchauffe !