Quatre jours. Quatre jours seulement. Et deux vies entières se trouvent emplies Elles sont pleines d’au delà d’elles-mêmes, Et elles se débordent et nous inondent.
Quatre jours. Où tout commence en nécessaire, Se poursuit en faisable, Et atteint son firmament d’impossible. D’agapè impossible ?
1995, Mais que vous arrive t’il, Madame Meryl, Monsieur Clint ? 2021, 26 ans après, et encore Inondation d’aimer renouvelée, Un moment finalement d’éternité.
Comme chaque fois, une petite image, un pont, un regard et le film entier me revient !
Allez ! On part d’un vieux présupposée putride, techno-scientiste et transhumaniste que génétiquement les gens sont déterminés à être l’idéal d’un autre. Peux importe le sexe, le genre et le milieu social, seul compte les fameux « talents » ou « super-pouvoir » de l’individu isolé et sanctuarisé qui en possède plus, ou moins, qu’un autre individu tout aussi isolé mais identique dans cet ensemble néolibéral (en saison 2 on devrait avoir le droit à une caricature du polyamour, mais attention amour qui reste sexuel uniquement (une Éros Cupide). Cette série est une propagande néolibérale et transhumaniste avec sa « bienveillance » pour tout ce qui est hyper-narcissique.
L’amour c’est le sexe ! Quand le sexe est le grand rêve de plaisir des transhumanistes !
Aller on fait genre, que ce sont des femmes en conflit, donc on fait croire que c’est vision de femmes que toute cette histoire mal-conté.
Mais elles sont en conflit comme des gros mâles : « Je t’aurais ! » dis t’elle par deux fois comme dans les mauvais vieux westerns macho qui sentent la testostérone.
Aller, paresseusement et sans recule critique, on va pouvoir dire que c’est une série qui est « féministe ». Un peu de Lesbos, un peu de gai, ça ne mange pas de pain et ça fait bien dans le cahier des charges.
En fait, dans cette histoire, ce sont ici des femmes qui veulent une place de choix dans l’organisation patriarcale, qui deviennent pire que ces mâles qui aiment la compétition et qui aiment à savoir qui dispose de la plus grosse.
Cette série est malhonnête et mauvaise. Le polar est mauvais, tout simplement mauvais ! Il remplisse le cahier des charges LGBT surtout L et G en première saison, et cela devient nauséeux ce sirop hyper-sucré. Tout ça pour le fric et de l’audience !
Pauvreté du scénario, pauvreté des idées, pauvreté de la propagande néolibérale transhumaniste. J’aimerais bien que les L et G se révoltent un peu plus contre cette récupération de leur désir et qui tente comme dans « Sens 8 » de réduire l’amour uniquement au sexe, c’est le réduire à la mort !
Définitivement NON !
Revoyez plutôt comme SF Battlestar Galactica !
et n’oubliez pas : « Un homme est un humain qui ne peux pas porter d’enfant ! »
Aller pour le coup je vous offre quelque minutes de pure création
Maguy Marin – May B
Et un peu de mon art martial préféré : le kendo
Les Nihon Kendo Kata, le paradoxe de deux être singulier qui entre en relation en mimant des gestes de mort pour s’ouvrir à la vie, à l’avenir qui est toujours inattendu.
C’est rare que je fasse cela, mais là je suis vraiment énervé !
Une série française aussi mauvaise cause plus de dommages collatéraux au cinéma français et à notre culture en histoire que n’importe quel Taxi de Luc Besson.
Le scénario est d’une très grande pauvreté, on revient à la pauvreté des publicitaires des années 80. Les images ne sont que bien « zolies » mais restent sans aucune imagination. Les scènes d’actions du John Woo mal compris, mal digéré. Refaire un succédané de vampires sans aucune profondeur psychologique, est révélateur d’un manque de travail. Mais personne n’a relu les scénarios avant ? La bande son est assourdissante et du coup on entend très mal les acteurs par moment.
Et les acteurs ?
Parlons en des acteurs, ils sont mauvais, pas dirigé. Quand ils jouent on ne voit que leur petite personne d’acteur, et cette petite personne possède plus d’importance que le personnage qu’ils sont sensé jouer. Ce que ne ferait jamais un acteur anglo-saxon ou même suédois. Pour ces acteurs là, le personnage est plus important que leur personne. Une catastrophe. Tout est superficiel. Très, très déçu.
Pourtant il y avait de quoi trouver à faire du fantastique autour de la révolution française, je pense par exemple à la trilogie de Pierre Bordage 1792 -1793 – 1794.