Les campagnes Tsuvadra

Les campagnes se déroulent dans un univers, celui de la voie lactée et de sa voisine Andromède. Des espèces vivantes, les donanymes, ont subit les grande évolutions cognitive et technologique les propulsant à la conquête des étoiles. Elles se rencontrent, se rapprochent, s’éloignent et s’affrontent puis fondent une civilisation commune sur Ultereith, une planète de la galaxie d’Andromède.

Tsuvadra la base

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Période Terre (Voie Lactée)

Période Ultereith (Andromède)

Les races donanymes

Les espèces vivantes qui donnent des nom aux personnes, aux objets et aux concepts. dans leur histoire biologique elles ont connu la révolution cognitive.

La race ancipielle

Les ancipieles appartiennent tous à la même race et peuvent se reproduire entre eux. Ce sont des êtres volants, aux ailes formées d’une texture très fine mais très résistante et aux formes et aux couleurs variées, ce sont des ailes de la même texture que celles des insectes de type libellule.
Elles sont fixées dans le dos cet son animés par un ensemble de muscle très puissant, donnant à l’ancipiele un système respiratoire et circulatoire singulier.
Les ailes agissent comme si elles étaient une autre créature en symbiose avec l’ancipiel. Malgré leur taille importante, de 1 mètre 70 à 2 mètres, les ancipieles sont très légers, leurs os sont reliés à leur système respiratoire, ce qui leur permet de s’alléger durant le vol. Avant de voler pour de longs trajets, les ancipieles doivent faire une grande consommation de sucre naturel. Les sucres, les fruits, les sèves et les insectes grillés sont la base de leur alimentation.

Dans le vaste écosystème de ce monde, les Ancipieles se divisent en deux sous-espèces distinctes. D’un côté, les majestueux verts, bleus et gris déploient fièrement leurs ailes, peignant le ciel de couleurs chatoyantes. De l’autre, les Ancipieles noirs, privés d’ailes, marchent avec grâce et détermination sur la terre ferme.

Cependant, malgré ces différences apparentes, ces créatures partagent une merveille biologique commune : leur mode unique de reproduction. Les femelles Ancipieles traversent deux phases marquantes dans leur vie. Après la période féconde, une décennie s’écoule avant qu’elles n’entrent dans la phase réceptrice. Durant cette dernière, elles accueillent en elles la larve d’une jeune Ancipielle fécondée, qui trouve refuge dans leur double utérus. Cette larve s’épanouira, donnant naissance à un nouveau petit Ancipiele.

Parmi les jeunes femelles, deux catégories se démarquent. La première, nommée « monoféconde », est dotée d’un unique ovule précieux, pouvant exceptionnellement en avoir un second. La seconde, d’une royauté biologique, est appelée « Reine » : elle porte en elle la promesse de trente œufs fécondés simultanément. Ces Reines partagent ensuite leur richesse avec plusieurs réceptrices, répartissant leur trésor sur six à dix mois.

L’acte de fécondation, qu’il soit le premier ou lors de la réception, est un rituel d’une profonde intimité. La jeune Ancipielle « monoféconde » s’unit dans l’alcôve secrète avec deux mâles Ancipieles. Le plus jeune la féconde, tandis que le second intensifie l’extase, assurant la fixation de la fécondation et protégeant ainsi le jeune contre tout danger. Quant à la Reine, elle est entourée par une cour de trente partenaires dans une grande chambre d’intimité, où des jours et des nuits s’écoulent dans une danse de sensualité.

Lorsqu’il est temps pour la jeune Ancipielle fécondée, qu’elle soit monoféconde ou Reine, de partager sa larve, elle rejoint une réceptrice dans l’alcôve sacrée. Elles sont accompagnées d’un mâle, choisi parmi diverses espèces. L’unique condition pour ce mâle est d’avoir une profonde sensualité et un amour incommensurable pour la réceptrice. Car, lorsque naît le petit, c’est lui qui sera reconnu comme le père et la réceptrice comme la mère.

La race narsdrok

Les narsdrok sont une race donanyme simiesque ayant une préférence pour la vie troglodyte. Certainement dû à leur planète originelle offrant une faune luxuriante dans un relief de hautes montagnes grevées de grottes.
Ils ont créé un grand nombre de cité cavernes ou peuvent se rassembler des clans qui regroupe les tribus. Ils se sont tournés naturellement vers l’extraction et l’exploitation des métaux ainsi que la culture des champignons ou l’élevage des crustacés des cavernes.
Les habitants des montagnes désolés, les extracteurs de minerais, les fabricants de mines les plus doués et les forgerons des métaux les plus extraordinaires.
Les Narsdroks ont créé le munium pure à base d’un minerai de fer très particulier.
Les Narsdroks travaillent dans des lumières artificielles. Ils sont devenus maîtres dans l’art et la fabrication de ces lumières artificielles. Leurs galeries se perdent en un chaos extraordinaire, dans lequel on peut déceler une architecture merveilleuse.
Les Narsdroks conçoivent leurs galeries, leurs mines comme des mondes à part entière, des entités se suffisant à elles-mêmes. En cela, ils sont bien les élèves des dragons et de la liberté.
Les Narsdroks, ces créatures d’une taille n’excédant pas les 1m60 pour les plus grands, sont de redoutables combattants. Ils sont capables de posséder les plus fortes armures, les tranchants de hache les plus affilés et au combat il ne recule pas. Mais le combat n’est pas leur vocation première, ce sont surtout de brillants forgerons et constructeurs de mines, ils se battent pour se défendre et défendre le clan auquel ils appartiennent. Mais étant d’une nature très susceptible, il leur prend souvent le besoin de défendre un honneur qu’ils croient bafoués.
Les Narsdroks ont une sexualité très pudique, ils ne parlent pas de ces choses et ce sont des êtres d’une très grande fidélité. Un couple peut vivre toute une vie ensemble et avoir deux ou trois enfants.
Leur religion est associée à des divinités secrètes qui aiment la bravoure, l’imagination et l’amour. Un narsdrok lorsqu’il meurt accède à un autre niveau de conscience vers la lumière.

Les humanordes

C’est la partie venant en deuxième position de la population des dynastiques ou donanyme. Il représente 25% de la population. Ils ont un taux de fécondité de 33% inférieur à celle des humains. Cela est dû à une bizarrerie de leur race, l’impossibilité de procréer en dehors d’un unique couple.
Quand une humanorde féminin s’est apparié avec un humanorde mâle, ce dernier ne peut plus procréer avec une quelque conque autre humanorde féminin.
Les humanordes existaient sur Ultereith bien avant le grand naufrage et la venue des dragons, des ancipiels, des humains et des narsdroks. Ils possédaient l’ensemble de la planète en tant qu’espèce dominante.
L’humanorde est une race de famille homo mais dans les faits plus proches du Neandertal.
Le premier âge après le grand naufrage fut marqué par une guerre qui les opposa aux naufragées et le génocide perpétré par les premiers ancipiels hirudo et les humains. Tout cela est inscrit dans les légendes humanordes et aussi dans la mémoire des dragons et des ancipiels hirudo. Les dragons à la fin du premier âge on prit leur défense, c’est ce qui a entériné la rupture avec les ancipiels.
L’humanorde est une race d’un grand courage face à un monde difficile et ayant une forte pression, leur comportement individuel rejaillis dans les gènes de leur race et recherche à faire ce qui est juste quand il est juste de le faire.

Dans l’opulente bibliothèque du château de Tournoël, des ouvrages encyclopédiques s’alignent sur de vastes étagères en chêne, témoignant de siècles de savoir accumulé. L’un de ces volumes, à la reliure d’ébène, porte un titre gravé en lettres d’or : Ethnographie des Peuples d’Ultereith. Lorsqu’on l’ouvre à la page dédiée aux humanordes, on y découvre une description détaillée, rédigée dans le style le plus élaboré et descriptif d’Hono’r en Balza’k.

« Les humanordes, ces êtres robustes évoquant l’homme de Neandertal dans leur aspect physique, dévoilent une sociologie singulière qui déroute et fascine tout observateur étranger. L’une des spécificités les plus intrigantes de cette espèce est la maturation biologique qui, pendant les huit premières années de vie, laisse chaque enfant dans un état de non-différenciation sexuelle. Au terme de cette période, dans une répartition miraculeusement équilibrée, ils se départagent en mâles et femelles. Toutefois, cette détermination naturelle ne prédestine nullement leur parcours ultérieur.

Dans leurs communautés, la liberté professionnelle s’exerce avec une égalité admirable : les femmes peuvent brandir des armes et devenir des guerrières redoutables, tandis que des hommes peuvent embrasser des métiers de sage-femme avec une habileté louée de tous. L’unique appréhension, presque irrationnelle, de ces êtres est leur défiance envers les mécanismes composés de plus de trois engrenages.

Les intrications sentimentales et sensuelles, quant à elles, dépeignent une autre facette de leur libéralité. Dans la sanctuarisation de l’alcôve, diverses configurations amoureuses s’articulent sans aucune stigmatisation. L’homosexualité, la poly sexualité, tout se tisse dans le secret le plus absolu, dans le respect inviolable de l’intimité. Une telle harmonie explique l’absence du viol dans leurs mœurs, tout comme chez les ancipieles, bien que pour des raisons distinctes. »

L’humanorde est la race spécialisée dans la survie. Elle a l’art de la survie dans les circonstances les plus difficiles.
Leur race a créé une culture du strict nécessaire qui déteste le superflu.
Les dragons ont compris la grandeur de ces êtres en se rendant compte que plus les ancipiels et les humains tentaient de les détruire au premier âge, plus ceux-ci parvenaient à leur échapper. Et puis cette race s’est méfiée de toutes les autres.
Ils vivent en clan dirigé par des chefs sages et brave. Ce sont des êtres ayant une profonde foi sincère. Ils croient en une unité divine, somme et plus de toute ses parties, qu’il nomme Fryr. C’est également le nom du deuxième soleil à la course étrange.
Leur théologie vibre par une simple phrase assez mystérieuse et à plusieurs sens : « Fryr a déposé l’humanorde sur le sol d’Ultereith pour purifier sa conscience ».
Les humanordes n’utilisent pas abondamment l’écriture mais ils sont capables de la comprendre en cas de nécessité, ils font confiance à la parle donné par l’un des leurs et n’écoute que la tradition orale.
L’humanorde ne tue pas en prenant du plaisir à cela contrairement à certains humains, les ancipiels n’ont pu les utiliser comme gladiateur qu’en faisant peser sur eux la loi de la nécessité.
Le plus grand secret des humanordes est l’amour, ce sont des êtres qui donnent leur vie si l’amour est en jeu.
Enfin, ils ont une particularité physiologique, ils peuvent voir la nuit le monde de façon thermique. La beauté dépend de la chaleur et surtout de l’économie de celle-ci. Il n’y a pas pour eux une grande différence entre le jour et la nuit dans leur propre philosophie, la nuit est seulement plus froide.
En combat, ils n’ont pas les malus du noir.
Génétiquement, une femme et un humanorde peuvent concevoir ensemble, un semi-humanorde qui est alors malheureusement stérile. C’est une grande interrogation, ont-ils la même origine ? L’humanorde qui a conçu avec une femme humaine ne se retrouve pas stérilisée pour une autre femme de sa propre race.
Les humanordes vivent dans les endroits que les autres races n’ont pas voulu occuper, désert torride ou montagnes glacées, toundra difficile et marécages putrides et dans tous les cas, leur culture est liée au site géographique dans lequel, ils ont grandi.
Au temps des manipulations génétiques du premier millénaire de cette ère, les ancipiels hirudo tentèrent de créer une race utilisant leur patrimoine génétique et ceux des humanordes. Mais ce fut un échec cuisant.
Ils créèrent une race quasi animale, les gobelins, des petites créatures infâmes qui vivent dans les endroits les plus sauvages. Ils sont une insulte à leur propre race.
Les humanordes parlent la langue la plus ancienne de la planète, tout leur dialecte est issu de celle-ci, il suffit de la connaître pour parler à tous les humanordes de la planète, c’est l’humanorde qui dans leur propre langue veux dire « celui qui survit en conscience ».