Pomme La lumière

Quand je l’écoute
Je ne sais plus ou je suis

Juste un instant de présent
Batteuse rythmant l’égrènement de ces instants
Par un charisme surnaturelle, le temps
Bassiste et sa Basse
Le son revenant du plus profond des ténèbres pour éclairer
Comment entendre tant de maturité

En ces temps
En ces temps

Quand l’émotion devient eau
Et l’eau allume le feu de nos cœurs
Le feu qui engendre la terre
Par le chant de la voix aérienne de cette sirène antique
Sirènes qui étaient des oiseaux.

En ces temps
En ces temps

Quand je l’écoute
Je ne sais plus ou je suis

Une musique un chant qui devient Danse
Un art majeur en mode mineur

« Merci

Public »

Merci

à vous

la lumière

Pomme

si je n’ai pas retrouvé
dans tes yeux la lumière
c’est que ton cœur a lâché
tes poumons, une rivière

dans le château des secrets
tu es le moins âgé
tu en connais des secrets
tu les dis pour pas les oublier

oublier tes enfants
et les enfants de tes enfants
oublier ton prénom
et le chemin de la maison

le précieux de ton passé
de tes joies, tes colères
tu ne peux pas t’en rappeler
c’est le vent qui te fait toujours taire

si le vent a dévasté
dans tes yeux le reste de lumière
on pourra se retrouver
tous les deux, bien au chaud sous la terre

oublier tes enfants
et les enfants de tes enfants
oublier ton prénom
et le chemin de la maison

oublier tes enfants
et les enfants de tes enfants
oublier ton prénom
et le chemin de la maison.