J’aime !
La douleur physique ou le corps lui-même ne peuvent être partagés entre plusieurs, mais l’esprit, lui, peut entrer en résonance, « vibrer avec », jeter des ponts. De la même façon que
art et âme résonnent et vibrent autour les mots de cette voyelle a que toutes les langues du monde ont en commun.
Je suis là, en tant qu’individu, parce que j’ai des parents, qui ont eux aussi des parents, et, de proche en proche, j’arrive à cette idée que je suis né après avoir refait, dans le ventre de ma mère, une aventure de plusieurs centaines de millions d’années
Pourquoi j’aime ?
« La Graine de kumquat au fond de moi provoque La danse et son corps. Douceur, précision. Corps et virtualité, le lieu, juste avant la danse..
Immobilité et mouvement, absence ou présence du son, ténèbres et lumière : incessantes variations, perpétuelles oscillations du temps et de l’espace que l’on reçoit dans la frontalité. Entre les deux côtés, entre le regardant et le regardé, quelque chose doit advenir, vers quoi tend le corps dans son dialogue avec la gravité ; et c’est parce qu’il n’affronte là qu’une absence, que le corps est là, comme ce qui rend présent le monde. »
Les danseuses et danseurs rendent présent, présent d’être ici et présent d’être maintenant. La danse dans son essence est relation, elle est le langage du sacré. Et l’étymologie du mot sacré « à initié le mettre ensemble », lier et plus libre encore relier.
Étrange que relier laisse un plus profond sens de liberté que lier. La loi nous lie, le sacré nous relie.
Vous voulez entrer dehors dans l’infini du cosmos ? Lisez ce tout petit livre et allez voir de la danse.
Merci pour ce très bel article. Et pour le livre bien sûr !
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