Qu’est ce qui nous empêche de Dire : « Je ne sais pas ! » ?
La démarche scientifique c’est d’abord un émerveillement devant des questions. Puis elle devient un émerveillement devant des réponses que l’on sait provisoires, et ensuite, on repose alors des questions ouverte par les réponses.
Mais voilà entre alors dans le jeu de la science et dans les organisations humaines l’Ego.
Oui l’Ego…
« Finalement quand on ne sait pas, la meilleure attitude est de le dire et d’attendre. »
Croire savoir alors même qu’on sait ne pas savoir, telle me semble être devenue la véritable pathologie du savoir. Pour savoir qu’on est incompétent, il faut être compétent !
Et puis arrive la phrase, avant de découvrir « LA VÉRITÉ ! » » ???
Il eu mieux valu dire « de découvrir une vérité » qui contribuera un temps à enrichir la Science (le Corpus des savoirs que l’on tient provisoirement comme vrai), le mot important à mon sens est « provisoire », de manière provisoire et contingente, au temps et au lieu, et ce savoir sera requestionné en permanence. L’univers est en création permanente à l’échelle de nos connaissances et de notre conscience humaine.
Alors, au-delà du doute scientifique qu’aime Étienne Klein, c’est l’humilité qui est la plus nécessaire. L’humilité qui est cet humus sur lequel pousse et repousse dans cesse une vérité renouvelée. C’est, l’humilité et l’émerveillement qui procurent les plus grandes joies. L’go ne sachant que jouir ou trouver un instant le « bonheur » (bonne heure figé dans le temps avant la redescente).
Finalement, il me manque une dimension dans son tract, pour me sentir plein.
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