Notre-Dame-des-Fleurs par Jean Genet

Bien ! Voilà voilà. Ne soyez pas trop fâché contre moi.

41 ans plus tard je relie Jean Genet et plus particulièrement Notre-Dame-Des-Fleurs. Aujourd’hui comme hier je n’aime pas plus Tintin. Comme à l’époque ce roman reste un Tintin « Bad boy ». Tintin de la Prison à Michou. Ce que je n’aime pas chez Tintin se résume a peu de chose, mais rédhibitoire pour moi.
Tintin est ultra bavard, trop de texte pléonasme du Dessin.

Dans tintin, l’humanité est tronquée de sa moitié, sa moitié féminine.
La seule femme que l’on décrive est une caricature féminine ou tout le genre s’y retrouve, Bianca Castafiore.

Et bien dans ce Roman de Genet c’est de même. La seule femme du roman est une mauvaise mère et les hommes se partagent les deux genres, le masculin et le féminin et toujours dans une outrance très théâtrale.

Au début cela m’a fait sourire et plus j’avançais dans la lecture, plus cela me démangeait et cela finissais même par m’irritais. Cette appropriation du genre féminin et du rejet des femmes me conduisait doucement à la colère.

En 1980, je m’étais fâché avec un ami qui « A-DO-RAIT ! » ce roman et sur sur son insistance j’avais lu une partie de l’œuvre de Genêt, et, lui il refusait de lire Dune, il considérait que c’était de la sous-littérature.

Il y a prescription.

Toutefois 41 ans plus tard j’éprouve les mêmes réserves vis-à-vis de Genet. Bien sur, je le trouve Transgressif à souhait et à plaisir sans être aucunement Subversif. Il possède déjà tout ce qui fera la gloire du CANAL + des années 90.
Il y a chez Genet une sorte de mépris pour une grande partie des humains. Je crois que je n’aurais pas aimer fréquenter le bonhomme. Je sais bien qu’il inverse les valeurs et explore avant l’heure le genre, il a une belle écriture mais… Mais, a cause de ce sentiment de mépris un peu hautain et mâtiné de dandysme sombre, je ne relirais pas plus avant son œuvre.