La boue chaude

Au fond d’la flaque gelé,
Le serpent se love,
Espérant rêver de printemps.

Le roseau s’attriste,
De voir les pieds gelés,
De celui qui arpentait la terre.

Clochard divin,
Endormi à jamais,
Dans le froid hiver de Macron.

Serpent, roseau et clochard,
Tinte d’une sourde musique,
Dans notre obscure lumière.