Haïku trouvés à l’intérieur
C’est un peu de moi-même dans ces terrains vagues
Où se déploient lentement
Les souvenirs de celui que je fus
Le vent d’été
est une chanson ancienne
et confidentielle
Je me souviens il y avait un cirque dans tes yeux
Des fauves et du feu
Des trapèzes volants aussi
Mon voyage au sein de ses vers
Je me suis promené dans certains mondes ruraux que je connais bien. Lui l’homme de la champagne, fils de viticulteur, moi enfant d’Auvergne fils d’éleveur de brebis de laine et cultivateur de tabac. Et puis la ville nous a happé tout deux. La ville, les villes l’ont transformée en un dandy libertaire s’appropriant une grande culture et c’est, là, que sa poésie perd alors un peu de son caractère sacré. Elle devient « rigolote » et « divertissante ». Toutefois on sent malgré tout, qu’au fond de lui brille encore une lumière inspirée qui continue de percer.
Ce bal de Fantômes est un recueil de poésie ou éclate la sincérité d’une personne humaine qui reste humble (l’humus de quelque chose de brillant) et conscient de ses failles et faiblesse. Une poésie qui nous invite à un regard aussi sincère sur nous même.
Merci Éric !