Quatrième jour

En écrivant Ichthus, je cherchais un cadre ludique dans lequel poser mes questions sous la forme de scénario de jeu de rôle. Le parcours de ces scénarios par des joueurs provoquera la mise en abime de ces questions.

Les questions sont :

Sur la « foi étymologique » ; puisque le mot foi viens du latin « Fides » qui nous offre aussi les mots de « confiance », de « fiançailles » et de « fidélité », nous sommes loin du mot croire ;

Sur l’amour, ou plus précisément sur les trois formes d’amour éros, philia et agape ;

Sur le bien et le mal et toute les zones grises de notre liberté ou sur la création et le néant.

J’ai eu envie de parcourir ces questions universelles en nous situant à l‘époque ou naissait le christianisme, les christianismes et surtout une époque ou se formaient les premiers chrétiens, d’où le mot Ichtus devenu Ichthus.

Pourquoi Donjon et dragon 5 ?

Je voulais partir des règles les plus communes, les plus banales, les plus utilisés afin de pouvoir me dégager d’une trop grande réflexion sur un système et de pouvoir me concentrer uniquement sur ce que je veux interroger.

Donjon et Dragon est très accès combat, mais justement le contexte et le thème nous invite à le dépasser, et je trouve que cette tension de la lutte pacifique est intéressante d’un point de vue des questions que va poser d’être chrétiens.

Le coté fantastique est mis de coté, mais je ne me l’interdis pas complétement si je souhaite approfondir certaine question autour des grand thèmes chrétiens.

Et maintenant ?

Je me suis abondamment inspiré de Joan Of Arc le jeu de rôle et bien sur de D&D 5 dans la version Dragon du Studio Agate. Mais ce qui va venir maintenant à la suite du premier scénario c’est la campagne Petrus DCCCXIII, qui se situe de 60 à 64 our pour le dire autrement de 813 à 817 ou encore de « pridie Nonas Apriles, anno DCCCXIII » au « ante diem XV Kalendas Augustas, anno DCCCXVII » Cela va prendre plusieurs mois et ensuite, il me faudra trouver un groupe de personnes joueurs ayant envie de tester ce cadre.

Devant le Christ de Velasquez par Miguel de Unamuno

Extraits

D’un bras à l’autre s’ouvre sans traîtrise
ta poitrine entière, pâture d’amour ;
au creuset de ton agonie, terrible,
tu embrasses l’infini dans les bornes
du chemin du soleil qui ne se couche
ni jamais ne se lève…

Chevelure…

Libres à l’air libre ils recueillaient les perles
de la rosée de l’aube sur lesquelles
le soleil a fait briller des éclats
de l’arc céleste de promission.
Ils te furent oreiller sur les chemins
quand sur la terre dure tu posais
ta tête ; les renards ont des tanières,
les oiseaux ont des nids, mais nul abri
tu n’as eu pour Toi, divin mendiant.

Expérience de lecture

à venir…
… et à venu

Une personne humaine, il y a 2000 ans réenchante la spiritualité d’un temps devenant calculateur. Il meurt et provoque l’apparition d’un lumière que l’on n’a pas finis d’explorer.

Une personne humaine, au 17ème siècle peint l’instant ou la première personne humaine délivre sa lumière. Cette représentation invente une nouvelle lumière un nouveau regard sur le premier.

Une personne humaine en Espagne, au 20ème siècle, un homme regarde ce tableau et plonge dans les mots pour nous l’offrir en poème. Et nous avons toutes les dimensions et reviennent toutes les questions.

Nous, personnes humaines qui recevons, nous faisons nos choix et là question nous est posée : Qu’avez-vous fait de toute cette lumière ?

Nous sommes alors bien loin de la fade littérature proposé en 2019 sur le Christ. Quelque chose nous est offert, libre a nous de l’accepter !

Qu’as-tu fait de ta sœur ?

Oh, Héritière de Simone
Ne te laisse plus vampiriser
Par le ramassis opportunistes du sociétale
Oh, ils prennent la PMA, ils volent la GPA,
Ils possèdent le mariage pour tous,
Ils sont libérés de leurs chaines d’esclaves.
Mais vous les héritières de Simone ?

Rien

On vous facture le sociétale au prix fort.

Vous êtes la moitié de l’humanité
Et vous devez, pour nous, vous libérer.

Obscénité ennuyeuse, de 4000 ans,
Ces couilles apposés sur le trône.
Il est temps que le Trône soit détergé.

Mâle humain, qu’à tu fait de ta sœur ?