Pensée ou don ?

A 4h00 du matin, qui était encore 5h00 l’avant-veille, je me suis réveillé en hiatus, bousculé de pensées. Elles me submergeaient. Elles concernaient le travail d’Oraison Carmélite et son château intérieur avec ses sept demeures, le travail de kendo et ses passages de grade, sept aussi (en fait huit, mais le huitième est inaccessible pour quelqu’un qui n’a pas commencé dès son plus jeune âge) et mon travail sur Ichthus avec sa transposition dans les règles de Donjon & Dragon 5, faire un jeu de rôle qui explore le temps des premiers chrétiens.

Je songeais aussi au couple que nous formons avec mon épouse depuis 1983, avec ses épreuves, ses croisement et ses pattes d’oies, sa spirale, ses enfants et cette énergie folle à avancer et d’explorer une vie à deux, à un ; a trois et de nouveau à deux, à quatre, et retrouvé à deux et peut-être à un de nouveau vers la toute fin, l’un ou l’autre ou pas. Nous avons là aussi franchi de degrés, des dan, des demeures dans nos château intérieurs qui se sont mêlé par amour sous ses trois formes Éros, Phillia et Agape, ce dernier étant le plus total.

Je pensais à tout cela ce matin et aucune poésie ne venait, aucune poésie en trois vers uniquement.

Je m’émerveille d’être vivant, de vivre la foi comme une expérience sans cesse renouvelé et toujours remise en question. Je m’émerveille de ne plus savoir qui est JE, NOUS, TU et même EUX.

Finalement à 4 heure du matin, qui l’avant-veille était 5 heure, je ne pensais pas à Macron.

Et maintenant j’ai envie de transposé les campagnes Tsuvadra dans les règles de D&D 5.