Questionnement sur Aspiration et Alignement Ichthus

Autant pour les aspirations, issue de Joan Of Arc me conviennent en devenant toutefois Foi, Paganisme et Pragmatica, autant je réfléchis encore sur la partie Alignement. Bon et Mauvais son trop réducteur et par trop manichéiste. J’avais pensé à Nouveau et Ancien qui ré-introduit la lutte entre les modernes et les anciens, mais que je trouve un peu trop moderne justement pour cette arrivé du Christianisme.

J’ai envie de me diriger vers une dichotomie qui serait Altruisme et Égoïsme. Je cherche aussi un peu une dichotomie Altruisme et Individualisme. Mais je vais devoir poser cela sur le papier et laisser un peu décanter.

Autre chose mais pas que

Ce matin que pensais au doutes dans le wagon bondé du métro. Je me rends compte que dans les conversations alentours certaines personne parle du « doute » comme étant un apriori à ne pas croire à un concept. Ce « Je doute » est une forme du « Cela n’est pas ! », et le doute devient alors la quasi certitude du « Ce n’est pas » .
Et d’autres personnes (dont je suis) ont du doute, une forme qui est plutôt, « je ne sais pas » , mais par défaut je préfère croire, car cela ouvre plus de portes. Cela rejoint en fait la Foi, « Je ne sais pas, mais j’espère » ,

En vérité

Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier par Patrick Modiano

J’ai abandonné !

Je n’ai pas pu aller plus loin que la page 93 (hommage à Hugo, quand j’abandonne c’est toujours à la page 93, un peu par jeu) ! C’est la sixième fois en 40 ans que je ne vais pas au bout d’un roman ! (Aller j’avoue, j’ai lu le dernier chapitre pour voir comment l’histoire se terminait : alors, aucun regret !)

Comparer Modiano à Proust, comme je l’ai lu de quelques critiques, est une escroquerie !

Proust, qui d’une vie mondaine, aisé, de dandy et scandé par ses faiblesses, ses fragilités maladives et son vide existentiel, produit un joyaux du souvenir, une mémoire, par la langue trouvant sa source dans le cœur. Et finalement sa vie n’a pas été vaine, puisque « ces choses » valent la peine d’être remémorées.

Et ici,

Chez Modiano ?

Rien !

Aucun souvenir qui ne vaille la peine du travail de mémoire, aucune histoire, rien n’est vécu, ou alors le rien est vécu !

« Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier » est une sorte de concept mental et Modiano aime à donner des adresses, un plan de quartier, n’ayant pas la poésie des cartes d’antan. C’est une production purement mental, et qui donne à croire que de ne pas mettre un verbe dans une phrase, ça fait style !

J’ai un sentiment d’escroquerie.

Je ne sais pas pourquoi, cela m’a remémoré ces articles de presse parlant de la CIA qui favoriser dans les années 60 et 70 les artistes non figuratif ou conceptuel, comme Rothko que j’adore et Ben que j’abhorre. Pourquoi ai-je pensé à ce rôle de la CIA avant la page 93 ?

Modiano semble dire : « si vous avez compris ce que j’ai dit c’est que je me suis mal exprimé » (bon c’est d’Alan Greenspan un ancien président de la FED).

Le lecteur peut toujours y apporter son enthousiasme égocentré et croire lire quelque chose qu’il pense être du pure génie, et penser aussi qu’il est seul à comprendre combien c’est génial et alors prendre plaisir de lui-même, il obtient alors son égoportrait psychique !

Ils sont comme ces spectateurs hystérique au théâtres qui, à la fin de certaines très mauvaises pièces, se lèvent et acclament, et acclament encore, toute dignité perdus. Ils s’acclament eux-mêmes, et ils montrent à ceux qui les entourent, qu’eux, personnellement, ils ont compris la pièce, la mise en scène, le jeu des acteurs, et ils démontrent à tous l’existence de ce quelque chose qui ne peut êtres accessible aux communs des mortels, aux vulgaires, et ils s’acclament encore et nous montrent ainsi, à nous gens de peux de prix, combien ils sont géniaux en eux-mêmes, il force un égoportrait qui est bien de notre temps ! Et puis, à la fin quand, ayant pris son courage à deux mains, on interroge ces spectateurs enthousiastes sur ce qu’ils ont vu, pour comprendre à notre tour, ils balancent un salmigondis de mots, des pseudo concepts issues d’une langue de bois vermoulu ! Ils ne peuvent peut-être pas s’avouer qu’ils étaient face à leur propre néant !

Comment est-ce possible ?

Révolte par Clara Dupont-Monod

Quelques belles citations

Mon époque ménage les mots. elle les respecte trop pour en abreuver les foules, les utiliser à tort et à travers. Viendra bien un jour où l’on parlera tellement qu’on ne dira plus rien.

Le Plantagenêt l’avait violée. Voilà pourquoi Richard refusait de l’épouser.
Je n’ai pas été surprise. ainsi sont ceux qui pensent qu’un désir est un droit.

Mes textes à moi sont assez hors la loi pour ne pas vouloir imposer la leur.

J’appelle à la guerre contre les enfants gâtés, les tyrans assez bêtes pour contempler le ciel comme on regarde un miroir.

Personne ne connait si bien un lieu qu’un intrus. Le natif, lui, ne mesure pas sa chance. Il se comporte en propriétaire. Il se plaint. Tout lui parait être un droit, et non une chance.

La folie ne nait jamais d’un texte, mais de celui qui le lit. Or Saladin et ses hommes savent lire. que se passera-t-il avec les autres ?

L’expérience vécu à lire

à Venir
Et à venue

Finalement, c’est un exercice très particulier que d’écrire sur un livre qu’on vient de terminer. Beaucoup de chose que l’on ressent à la lecture du livre dépends de ce que l’on vie dans le même temps de la lecture. Vacances, Attente du résultat d’un examen, attente du résultat d’un examen médicale, brouille avec son conjoint, ses enfants, dégouts politique, écœurement autour d’un événement. Tout cela influe la lecture et ce que l’on va en dire.

Et quand on écrit sur cette expérience, que souhaite t’on exprimer ? Donner une envie à d’autre de lire ce même livre, sachant qu’ils ne vivront pas la même expérience, dégouter les autre de le lire, car cela a été pour soi un sentiment de perte de temps ?

En tout cas à la sortie de « La révolte » je me pose ces questions. Si vous me lisez vous saurez que le cycle de Dune de Franck Herbert est un indépassable pour moi, un livre univers et plus encore, un livre inspiré, il parle de l’humanité, il parle de la personne humaine, il parle des relations, il parle du pouvoir, il parle de l’amour, de la responsabilité, dêtre homme ou femme en plus d’être humain.

Alors pourquoi cette envie de parler du cycle de Dune après avoir lu « La révolte » de Clara Dupont-Monod. Et bine peut-être qu’à travers Aliénor d’Aquitaine, Richard Cœur de Lion, les Rois de France, le Plantagenet, La Fratrie, les épouse, les promises, les concubines, je retrouve une forme de magie, en plus condensé, en plus historique de ce qui m’avait percuté dans Dune.

J’ai aimé lire ce roman, quand j’attendais des résultats d’analyse médicale, quand mes enfants entré dans un nouveau cycle de création, ainsi que mon épouse, quand je demandais : « Et maintenant ? ».
Alors je vous invite à parcourir ce 12ème siècle diablement et divinement humain !