Tu m’as fait naitre
Là où les brebis paissent
Là où les agneaux rêvent
Au pré des chiens berger
Pourquoi cette sensation d’abandon
Pourtant, je criais vers tes cieux
La maison près de ton église
Un champ de bataille
Un champ de colère
Des violences entre père et mère
Pourquoi cette sensation d’abandon
Pourtant, je criais vers tes cieux
Mon seul repos la bergerie
Mon seul répit une petite chienne
Une agnelle m’écoutait
Elle avait nom Fanchon
Pourquoi cette sensation d’abandon
Pourtant, je criais vers tes cieux
Mon amie, ma voisine
Ma Vivianne de l’escalier
Pourquoi l’as-tu englouti
Dans ces eaux noires du pont
Pourquoi cette sensation d’abandon
Pourtant, je criais vers tes cieux
Et les guerres ont continuaient
Ma pauvre sœur cherchait son nid
Entre ma mère et mon père
C’était l’horizon des hôpitaux
Pourquoi cette sensation d’abandon
Pourtant, je criais vers tes cieux
Je tentais de trouver une voix
Trop niais, trop naïf, trop rêveur
Tout m’éloignait de la compétition
Des mâles pour la conquête
Pourquoi cette sensation d’abandon
Pourtant, je criais vers tes cieux
J’entends gronder les cieux
J’entends cette voix d’âge en âge
J’entends toutes ces paroles de pleures
Les plus lourdes larmes viennent de Toi
Pourquoi cette sensation de pardon
Alors, tu criais bien vers moi
Patoune et Fanchon
Vivianne et mes parents
Ceux que j’aime et n’aime pas
Toustes reçoivent cette lumière
C’est le temps du pardon venu
C’est le temps de ta lumière