Parha

Avez-vous de ces souvenirs hantant
Qui sont portés par les êtres éloignés ?
Vous qui êtes 50 ans et plus ?

Il se faisait appeler Parha
Il fallait allonger le « r »
Il fallait arrondir le « a » de fin
Pour prononcer Parha.

Son souvenir remonte,
Venant des abysses de mon passé à Clermont-Ferrand.

Ce matin, été, faisant mon café
Je ne sais pourquoi un proverbe déformé s’est installé
« Il ne faut pas mettre sa chérie devant les gueux ! »
En avalanche voilà que les proverbes de Parha reviennent,

« Il faut prendre le taureau par les dents »
« Qui vole un rat, vole un chat »
« A bon œuf, bon bœuf »
« Voler, c’est voler, rendre c’est donner »
« Qui veut noyer son chien s’excuse du fourrage »
« La fin justifie les doyens »
« Bave de blanche colombe tombe toujours sur pauvre crapaud »

Parha se vivait toujours comme pauvre crapaud.
Parha avait la tristesse joyeuse
Parha avait le mal-être heureux
Parha criait, parfois, au bar du Carnot
Où au café de la Perdrix
« Je suis malheureux !
Personne ne m’aime ! »
Puis il souriait !
J’étais 20 ans.

Où est-il maintenant ?
Avez-vous de ces souvenirs hantant
Qui sont portés par des êtres éloignés ?
Vous qui êtes 50 ans et plus ?


Et un peu de mon Auvergne aussi pour en sourire. C’est mieux que « La France » du 14 juillet 2022

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