La forêt de la poésie, cette jungle dans laquelle on découvre des arbres aussi différents que les haiku et les sonnets, les longs vers en alexandrin ou octosyllabes, les vers libres, libres de forme ou de sens, avec ou sans musique, dans le texte ou traduits.
Les océans du roman devenu la forme « banquable » par excellence, qui fait qu’un livre devient un énorme succès au détriment de tous les autres. Harry Potter contre L’homme qui plantait des arbres. Le monde du roman où les éditeurs trichent, signant de nombreux auteurs et pilonnant leurs recueils avant même de les mettre en librairie, les éditeurs qui ne s’occupent que des énormes succès. Où l’on fait croire que si c’est bon ça se vendra forcément. Tant de belles choses ne sont pas éditées par lâcheté, étroitesse des premiers lecteurs et avidité des banquiers !
Les petites rivières des essais, (Sapiens d’Harari n’étant qu’un roman « banquable » et néolibéral transhumaniste déguisé) où on se rencontre entre universitaires et entre intello afin de construire une pensée, une idée, un savoir qu’on installe un moment dans l’histoire humaine et qui disparait à son tour. Saint Thomas d’Aquin qui enjoint à la fin de sa vie d’utiliser son œuvre pour allumer les feux des foyers.
Les lettres, les SMS, tweet et autres publications, les blogs, les mails et courriels qui produisent une quantité astronomique de flux, morts dans les heures qui suivent leurs naissances.
Le jeu de rôle qui écrit pour régler et proposer une historie à écrire à plusieurs comme un jeu.
Tous ces écrits, toutes ces histoires, toutes ces questions posées puis oubliées et reposées ; par moment pépites découvertes par un chercheur d’hors, pour soi-même : Le jeu de rôle Bois Dormant, vivre avec les ronces de Melville, le roman Le cycle de Dune de Franck Herbert, l’essai Il faut s’adapter de Barbara Stiegler, certains tweets (gazouillis) parfois superbes comme des aphorismes géniaux de Cioran, Parties Communes d’Anne Vassivière, faux roman érotique et vraies questions sur les malentendus et les rédemptions entre humains, et, ce matin un petit article dans le blog de cette même Anne Vassivière : Tours et Détours, Écrire c’est Traduire.
Écrire est une porte sur l’éternel ; quand c’est écrit,
c’est,
ce fut et
ce sera,
à jamais.
Si nous les humains l’oublions l’univers et IEL s’en souvient !
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