Screws Alexander Vantournhout and Compagnie

Note : 10 sur 10.

Et compagnie Juillet 2021 ?

Chorégraphie : Alexander Vantournhout
Création : Petra Steindl, Josse De Broeck, Felix Zech, Hendrik van Maele, Alexander Vantournhout et Emmi Väisänen
Performance : Jessica Eirado, Felix Zech, Alexander Vantournhout, Harrison Claxton et Charlotte Cétaire

Que cherchent t’elles ?

Écrit suivant le manifeste des rameaux

Que cherchent-elles les danseuses ?
En quel banquet nous invitent-elles ?
En celui d’une gravité libérée ?
Celui au plus prés de nos vérités ?
Celui qui déchaîne un nouveau dessein ?

Elles sont dans l’acte déterminées
Et par delà leurs déterminismes
Elles nous en projettent de nouveaux
Nous encaissons en Jocelyne de Chez Wonder
Nous ne pouvons plus retourner à l’usine
L’usine de nos certitudes
Et nos futurs calculés ?
Ils ne sont plus souhaité
Porte ouverte aux avenirs inattendus.

Que Cherchent les danseuses ?
Elles nous invitent au banquet premier de la vie.
A la table d’une Dieu hors du temps.

C’est bien ce que j’ai vu

Parce que cela surgit de manière inattendue. C’est pour cela que je vais voir des chorégraphies de danse contemporaine. J’attends d’elles qu’elles me parlent au corps, qu’elles me parlent du corps et de ses mouvements, de ses recherches qui ouvrent donc l’espace, le temps et la gravité. C’est ce que nous cherchons dans les arts martiaux aussi.

En kendo, on utilise le terme de Mitori Geiko, Pratique de l’entraînement par la seule observation des combats des autres.

Quand je suis aller voir ces chorégraphies, qui sont à suivre, à accompagné dans différents espace, je me suis rendu compte que j’étais en Mitori Geiko. J’apprenais et mon corps avait envie d’explorer de nouvelles possibilités qui montait du corps à la conscience de soi et de son rapport aux autres, par une nouvelle expérience déterminante bouscule un moment nos propres déterminismes.

En venant, nous venons nous faire percuter par des visions différentes. Mes correspondances sont nées de La science fiction comme, la Faune de l’Espace, ou, 2001 ou l’odyssée de l’espace, mais aussi des cirques du pauvre de mon enfance au village. Les danseuses se sourient et sont les unes sont avec les autres.

Et ce soir, ce 16 juillet 2021, j’y retourne…

Au Carreau du Temple

16 juillet 2016 – premier

Le néant a encore parlé

Vaccin vite
A l’usine
Dans les bureaux
Même panique.

La peur a été distillée
La peur de la Mort.
Pauvres humains perdus,
Ils sont sans espoir,
Sans courage,
Sans force,
Sans foi,
Il ne leur reste que la peur.

Le futur est calculé.
L’avenir est inattendu.
La peur et se croire rassurer ?
Ou
L’incertitude et la joie ?