Première Gymnopédie
L’amour est la pierre qui tombe
L’amour est vibration de cette chute répétée
L’amour est l’onde qui se propage
L’amour est l’éclat de la goutte
Particule de joie qui contamine alentour
Alors
MATIERE
TEMPS
Tu la croises
Le don de l’aimer t’est donné
Tu es contaminé par l’éclat doré
L’onde se propage de cœur en cœur
Et tous aiment
Le don se multiplie
Tu l’aimes
L’amour est
Tu l’aimes, elle est ton enfant
Tu l’aimes, elle est ton amante
Tu l’aimes, elle est ton épouse
Tu l’aimes, elle est ta sœur
Tu l’aimes, elle est ta parente
Tu l’aimes, elle est ton amie
Tu vis mystère d’aimer
Sans IEL ?
RIEN
NÉANT
Et quand tu te lasses
Rien s’infiltre
Néant absorbe les éclats
L’onde meurt
Disparait la vibration
Mais le Don est redonné
Il est sans fin
Éternel
Il est.
Soit
PS :
— Ton poème est mystique, Pff !
— Tu sais, j’aime mes enfants. J’aime celle avec qui je vis, j’aime ma sœur. J’aime mes parents, j’aime mes amies et mes amantes, et mes moutons et les pierres d’ici et les cieux étoilés, et Paris ou Gignat et aussi ailleurs, d’ailleurs. Ce n’est pas du « Mystique à toi, pff », c’est juste une expérience de vie du mystère d’aimer.
— …
— Et n’oublie pas, maintenant, le féminin l’emporte sur le masculin, les vieux barbons blancs ne veulent pas de l’inclusive. Et le neutre est féminin. Bonne journée. IEL est de retour.
L’amour est une maladie transmissible qui se contracte au contact de la beauté de l’âme. Ce poème gymnopédique en est l’expression la plus éloquente.
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