La nuit spirituel de Lydie Dattas

Note : 3 sur 10.

La nuit spirituelle de Lydie Dattas réveille ma colère.

Elle trahit et crée une pierre de consolidation du patriarcat. L’hypocrisie d’une femme qui se positionne fictivement dans l’ombre du géni masculin, dans l’obscurité par rapport au créateur de beauté des mâles. Et tout cela pour mériter un regard condescendant de personnes qui finalement nous déleste vers une impasse.

L’impasse de la Beauté devenu Dieu et de l’homme (le mâle) devenu créateur. Et elle, dans une stase répétitive, leur dit, « regardez, je sais reconnaitre votre grandeur et je la reconnais avec vos propres mots ! »

La fin du patriarcat ?

Elle est inscrite dans les évangiles.

Si le patriarcat commence avec Adam et Eve, quand Eve enfante des enfants fratricides, si La louve nourrie Remus et Romulus, Étéocle et Polynice, Sit Et Vansata, et certainement beaucoup d’autres. L’ordre Patriarcal chez les humains s’installe.

Et puis Arrive Marie.

Marie qui conçoit d’elle-même un enfant qui génétiquement serait femme et qui sera homme, Jésus est le premier iel de notre civilisation.

Joseph, le dernier patriarche, Joseph comprend la grande métamorphose qui s’opère et il accepte alors Marie et cet enfant. Il s’efface pour eux et devient le père du silence. Il laisse la place a quelque chose de nouveau, a quelqu’une et un qui vient de naitre.

Mais le patriarcat ne va pas accepter de se laisser disparaitre sans se défendre. Et 2000 ans après, l’émancipation de la moitié de l’humanité devient seulement une possibilité.

Des poétesses comme Christine de Pisan, Louise Labé, Marceline Desbordes-Valmore, Anna de Noailles, utilisent les mots pour créer, créer du nouveau en echo à Marie. En étant ce qu’elles sont, elles participent à la création du monde au même titre que tous les humains, et pas à la façon des mâles dominants de leurs temps.

Mais, pour moi, ce n’est pas le cas de Lydie Dattas. Et je ne peux la déposer sur ce chemin qui conduit l’humanité entière et ensemble. Elle se conjugue au genre dominant, et, pas par l’accord de proximité. Je fus très déçu par cette lecture.

Très déçu et finalement je me rends compte que je n’aime ni Jean Genet, ni Jean Grosjean et ni Ernst Jünger.

J’attends la venue de la dernière étape en littérature, « ciel » du iel ! Je ne veux pas voir un star trek ou le commandant et une commandante et que l’histoire intérieur et de quête de pouvoir reste la même. Je préfère les Bene Gesserit du cycle de Dune !