Premier
Les labours
C’est en septembre,
Allées et venues dans le champ moissonné
Le socle de la charrue retourne la terre.
Ce qui était plat et sec devient onduleux et humide.
Et le regard posé sur le labour en train de se faire
Le désir de chaire monte.
La terre s’offre.
Deuxième
Le brulis
Un large labour profond entoure le champ.
Les rangs de paille dispersé sur la surface
Le feu allumé sous le vent prend et se répand.
Alors, la peur, la veille, l’éveille et l’aventure commence,
Que le feu reste brillant dans le champ.
Riche, brulis pour les prochains printemps.
Troisième
Irrigué pour sauver
An de grâce mil neuf cent septante six.
Le feu du soleil canicule,
Sauver les plantes au printemps semées.
L’eau.
Encore un labour étroit entre les rangs,
Emmener les citernes de fer en haut des champs.
Et déverser cette source improvisée.
L’eau s’écoule vers le bas
Les plantes reprennent vie.
Quatrième
Vanner
Le grain au grenier
Attend d’être séparer de l’ivraie.
Le van en bas patiente,
Et le vent du van officie
L’ivraie s’envole au vent
Le grain nourricier reste là,
Il est le renouveau du meunier.