Lorsqu’on tombe dans une impasse, il est nécessaire de rebrousser chemin.
Nous travaillons dans une société d’assurance, et comme le reste du monde, nous butons au fond de l’impasse. L’image que nous renvoyons est déplorable et, nous sommes sur la défensive : « Ce n’est pas nous, c’est l’époque, c’est le contrat, c’est une erreur de quelqu’un » en fait nous ne comprenons plus pourquoi nous sommes dans l’impasse. Et au lieu de se fracasser sans arrêt contre ce mur de fin, nous devrions faire demi-tour. Quitter le « produit » et revenir à « l’acte ».
Lorsqu’on tombe dans une impasse, il est nécessaire de rebrousser chemin.
Retrouver le sens de l’acte et abandonner le produit, qui est notre impasse.
Un produit, c’est ce qui reste après être passé par une longue chaine de production ou personne n’aura la connaissance de l’objet. Ce dernier finit par se retrouver sur une étagère à attendre d’être choisi, acheté et consommé pour quelques euros, brulant alors tout le temps de travail passé dessus, et toutes les matières qu’il a fallu pour le faire naitre. Aussitôt né, aussitôt détruit, il n’est même pas mort, car les morts laissent un souvenir.
L’acte, c’est une double promesse. Dans l’assurance, c’est la promesse que nous faisons à une personne humaine de lui venir en aide lorsqu’elle en aura le besoin. C’est également la promesse que nous fait cette même personne de nous donner les moyens de continuer notre travail d’aide auprès d’elle. Cela permet à chacun d’honorer sa promesse et nous sommes donc interdépendants. L’acte n’est pas un contrat, il ne se construit pas sur la méfiance. L’acte se construit sur la confiance( « la foi » en étant devenu le gros mot).
L’acte est toujours un acte de foi et il nous aidera, en revenant vers lui, à sortir de l’impasse du produit et du client roi.
La relation commence quand la promesse a été faite.
