Va, pensée, sur tes ailes dorées ;
Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines,
Où embaument, tièdes et suaves,
Les douces brises du sol natal !
Salue les rives du Jourdain,
Les tours abattues de Sion …
Oh ma patrie si belle et perdue !
Ô souvenir si cher et funeste !
Harpe d’or des devins fatidiques,
Pourquoi, muette, pends-tu au saule ?
Rallume les souvenirs dans le cœur,
Parle-nous du temps passé !
Semblable au destin de Solime
Joue le son d’une cruelle lamentation
Ou bien que le Seigneur t’inspire une harmonie
Qui nous donne le courage de supporter nos souffrances !
Merci Verdi, merci au le Choeur de l’Opéra de Paris qui interprète « Nabucco » de Verdi, sous la direction de José Luis Basso

On merveille d’univers incertain
Cet incertain est notre « à venir », éternelle notre libération !
Tombent les chaines de ceux qui veulent résoudre les problèmes qu’ils ont créés !
Prendre sa part d’incertain et ne plus être esclave !
Oh Merveille !