Tout, c’est ça qui casse.
Être ? c’est être.
Nous sommes pas.
Exister ?
Existons, être placé en dehors.
Placer en l’extérieur
Nous sommes du dehors.
Rentrer ?
Pas nous possible.
Alors ?
Regarder, Observer, on peut ça.
Mais Voir, ah voir !
Ça peut pas.
Il faudra nous encore tuer
Tuer celui qui sauve.
Voir, ah, Voir.
Ça peut pas,
On a quitté le jardin
On était, on est plus.
On a quitté le jardin.
Alors on existe,
Placé dehors, libre.
Revenir ?
Aimer !
Aimer, pas posséder
Aimer, pas vouloir
Aimer comme le vent doux d’été
Aimer comme le vent doux d’automne
Aimer comme le vent chaud d’hiver
Aimer au printemps.
S’abandonner à l’autre,
Caresser comme un vent qui passe.
Aimer !
Aimer sans preuves,
Aimer par signe,
Pas de contrat signé,
Aimer en confiance aveugle,
Pas nourrir l’espoir de gain,
Mais l’espérance du vent,
Du vent doux d’été qui souffle.
Tout ! C’est ça qu’était cassé…

