Encore novembre

« Métamorphose », ce matin, le mot comme titre me fut imposé. Samedi, « jour après », se fermait. Il était publié et proposé en Lulu, « trailé » en un seul poème. Et déjà le nouveau recueil devait s’installer, trouver son titre, s’annoncer. Il y a eu bien des pluies de mots depuis dimanche. Mais ce matin, lundi 28 novembre 2022, Métamorphose s’imposait !


Il appelé le renouveau, il appelé ce texte d’Hanna Dallos dans les dialogues avec l’ange :


« Ne vous inquiétez pas ! Une transformation merveilleuse commence (…) Les anciennes enveloppes éclatent. Elles se déchirent, elles tombent en lambeaux. Ne vous effrayez pas ! Ce qui vous arrive n’est pas peu de chose. »

Le recueil de l’année liturgique 2021-2022 sur Lulu.com

Maranatha

Demain c’est l’avent

Des nuées d’étourneaux
Se rendent-iels sur les toits
Et d’un sursaut
Refond une nuée nouvelle
Et se formant déformant
S’envole vers le nord

Demain c’est l’avent

La boucle en trois ans se clôt
Mathieu en lecture revient
Le gris Métal du ciel parisien
Offre deux temps fixe
Jour, nuit.
Tout se tait
Sauf nos souvenirs
Nous voilà replongeant
Dans les moments rêveurs
De notre enfance

Demain c’est l’avent

Cependant aujourd’hui
Maranatha
Et tout recommencera
La beauté nouvelle en plus
Ce mot « Dieu »
Impossible à cerné.
IEL ? Un horizon.
Poème non écrit
Iné-dit !

En quoi me re-co-naitre ?

En quoi me reconnaitre ?

RER A au matin oraisant
Et au soir bouquinant
Le livre de papier choisi

En quoi me reconnaitre ?

Marchant en couloir, barbe blanche
Les yeux dans ce bouquin
Mais, les oreilles vers vous

En quoi me reconnaitre ?

Homme de soixante ans
Cherchant parfois votre regard
Le croisant et souriant

En quoi me reconnaitre ?

Émerveillé promeneur
Devant une herbe poussante
Dans le béton de nos rues

En quoi me reconnaitre ?

Sac au dos au métro
Étui à Sabre de bambou
Me rendant au Kendo

En quoi me reconnaitre ?

Silencieux et joyeux
Cheminant vers l’église
De ma paroisse mêlée

Pourquoi me connaitre ?

Car vous aussi, sur le boulevard
Vous cheminez vivant
Et avez le droit d’être aimé.