Les Enfants de Hùrin de Christopher Tolkien repris du Père

Un grande tragédie Grecque comme seul savait en écrire Eschyle ou peut-être Sappho dont les œuvres furent brulées. Tolkien est certainement le plus méditerranéen des auteurs anglo-saxons.
Les enfants de Hùrin est un conte effrayant, effroyable, merveilleux. Finalement, il suscite la crainte comme quelque chose qui nous dépasse et en même temps nous émerveille. La crainte n’est ni la peur ni la frayeur !
Le roman participe de la profondeur de ce premier monde encore en création, plat, où l’Éden, le monde matériel et l’Enfer s’assemble dans le même plan et dans une même continuité indissoluble et indissociable.
C’est bien la fin du seigneur des anneaux, la destruction de Sauron et l’oubli de Morgoth qui les séparera. Alors l’univers deviendra sphérique et purement humain.

Nous sommes plongés dans l’histoire quand le bien et le mal se mêlent de manière complexe en un gris qui intègre toutes les couleurs de l’arc en ciel, du plus lumineux au plus ténébreux. Retour au cœur de ce que vivent les elfes, les nains, les humains, les orcs et Morgoth, à travers une histoire qui m’a évoqué par moment « Old Boy » le film de Park Chan-Wook en 2004.

Comme toutes les tragédies ce qui est présenté c’est la grandeur éternelle des êtres mortel !
le fils de Tolkien restitue avec maestria l’ambiance précipité dans les cornues et l’Athanor du père !

Pour les inconditionnels de Tolkien !

Un homme qui fuit sa peur peut bien découvrir qu’il n’a fait qu’emprunter un raccourci pour la retrouver.

Les enfants de Hùrin

« Belle comme une enfant elfe est Lalaith », dit Húrin à Morwen. « Mais plus éphémère, hélas ! Et peut-être plus belle et plus chérie encore ! »

Les enfants de Hùrin

Peut-être ne vaut-il mieux pas dire ce que l’on souhaite si l’on ne peut pas l’obtenir.

Les enfants de Hùrin