Baudelaire est un tisserand. Il tisse sa poésie de fils multicolores, complexes, et cherche des correspondance entre les sens et les sensations, les rêves, les plaisirs et les douleurs.
Un fil pour le beau, un fil pour le mal, un fil pour la douleur, un fil pour le plaisir.
Mais aucun pour la Vérité.
Ce n’est pas sa quête.
Le mal est la pente « naturelle » de la vie humaine, et la Beauté est l’idéal à atteindre.
La vie est tissée de tout cela, il la contemple en Dandy.
Le Bien pour lui est synonyme de Beau et en aucune façon de morale, de valeur de valeurs morales bourgeoises.
Il n’est pas Moraliste, il n’est pas Philosophe. Non !
Baudelaire est un Jongleur, un Danseur, un Danseur Contemporain, dont la piste de danse et les mouvements sont fait de mots.
Baudelaire m’inspire pour écrire mes campagnes de jeu de rôle.
