Dans le noir chemin JDR

En l’an 2005, aux côtés de Jeane-Paule, de Marc (RIP mon ami), de Gilles (RIP mon ami) et de Pierre, nous achevions l’épique périple « Le Noir Chemin » du JDR Tsuvadra dK.
Vingt ans plus tard, je renoue avec cette aventure, cette fois en compagnie des enfants, ceux-là mêmes qui, jadis, avaient ardemment désiré voir la création de Marmo, le jeu de rôle destiné aux jeunes de 5 à 11 ans. Alors que je me plonge à nouveau dans ces pages, les corrigeant, les réadaptant, je me laisse emporter par une douce rêverie, touché toujours par la poésie de ce poème.

Yeshoua le roi mendiant

À partir de l’année 4042, un jeune homme de vingt-trois ans s’adresse à la foule sur les places des temples des cités du désert. Il évoque une énergie universelle, profonde et unique, une vibration au-delà de toute imagination, qu’il nomme « Amour » dans toutes les langues, affirmant que la prise de conscience de ce lien ne peut se faire qu’à travers l’expérience du contact entre les êtres.

Le poème de Yeshoua

Suis Yeshoua du désert Pissefer
Hérite
J’hérite de la profondeur
Idarie
Noire superficialité Inolmuth
Néant

Elle n’est qu’aimer
Un seul mot
Qui tient tout
Qui relie tout
Vibration infini et sans fin
Du Vide
Un seul mot
Une seule prophétie
Aimer

Idarie sacrifie son être
Explosion
Explosion d’elle-même
Elle avale et inexiste Néant
Inolmuth
Donne naissance
Graine velum

Eden, qui accueille temps non vécu des choix
Primus, qui offre ses primaires
Univers, les univers, Kosmos.

Et je suis la voix dans le désert
Je vous rappelle « Aimer »
Au plus profond de votre intime
Idarie
Au plus profond de votre chair
Idarie
Au plus profond de nous, ensemble
Idarie
Au plus profond de notre connaissance
Idarie
Au plus profond de nos savoirs
Idarie
Et tout émerveille, tout inattendu
Le commun sacré de toutes vie
Idarie