La croisée des temporalités, les synchronicités, Signe ou Preuve ?
Sujet ou Objet ?
Deux livres et le recommencement d’une campagne de jeux de rôle.
Anomalies cosmiques d’Aurélien Barrau,
Composer un monde en commun de Gaël Giraud,
Le Noir Chemin 23 ans après par une nouvelle équipe.
Mes amis d’alors sont tous passer de l’autre côté de la vie.
Le dernier, Gilles, il y a quelques semaines, Paix à son Esprit.
Tout cela ensemble.
Aurélien et la grande Anomalie, l’existence de l’univers lui-même.
Gaël Giraud qui dès le début élargie la dialectique néolibérale : Privé versus Public en une pentalogie : le Commun Sacré, le commun en attente, la propriété publique, la propriété privée, et enfin l’intime.
Dans ma relecture de la campagne, le Noir Chemin, je retombe sur le Poème écrit en 2000 par Yeshoua le prophète du désert de Pissefer qui rejoue sur la planète Ultereith de la galaxie d’Andromède à 9000 ans dans le futur de notre époque.
Et tout cela s’amalgame et produit une explosion intérieure qui me fait voir en volume tous ses écrits et me fait vivre une expérience de cette nouvelle dimension. De la dimension zéro au cœur du néant, aucun temps, aucune matière RIEN.
Au cœur, du néant, au plus profond du rien, une étincelle qui ne « connais » qu’une seule chose : Aimer !
Aimer comme un Père
Aimer comme une Mère
Aimer comme une amante
Aimer comme un amant
Aimer gratuitement.
Anomalies Cosmique se lit en parallèle d’autres lecture pour qu’explose du sens, le sens, le sens du temps, le sens géographique, le sens fractal. Seule existe l’éternité et Aimer.
Le poème de 2000
Je suis Yeshoua du désert de Pissefer
Et j’hérite
J’hérite de la profondeur
Idarie
La profondeur d’Inolmuth
Le néant
Elle n’est qu’aimer
Un seul mot
Qui les tiens tous
Qui les relie tous
La vibration
Du Rien
Un seul mot
Une seule prophétie
Aimer
Idarie sacrifie son être
Dans une explosion
Explosion d’elle-même
Elle détruit le néant
Inolmuth
Et donne naissance
La graine
Eden, qui recueille temps non pris
Primus, qui offre ses primaires
L’univers, les univers, le cosmos.
Et je suis la voix dans le désert
Je vous rappelle « Aimer »
Au plus profond de votre intime, Idarie
Au plus profond de votre chair, Idarie
Au plus profond de nous, ensemble, Idarie
Au plus profond de notre connaissance, Idarie
Au plus profond de nos savoirs, Idarie
Et tout émerveille, tout inattendu
Le commun sacré.
Idarie