ChatGPT ??? Mais qu’ne penser ?

J’ai écrit cela :

Six races vivent dans un monde héroïque fantasy et ils doivent reconstruire un univers plus évoluer psychiquement et plus tolérant, un monde qui se méfie et interdit les technologies engageant plus de trois engrenages.

La première race décrite est celle des humanordes qui sont des hommes de Neandertal proche de la nature. La deuxième est celle des polymorphes dragon. La troisième est une race de mammifères insectoïdes appelé les Ancipieles qui ont construit une très grande et puissante république, race matriarcale possédant un sens politique de très haut niveau et ayant des visés à long terme. La quatrième race est simiesque ce sont des bâtisseurs troglodytes qu’on appelle des narsdroks, ils sont très pudiques et fidèles au clan. La cinquième race est celle des togents des gens de petite taille ayant un esprit de tranquillité et de commerce, ils sont une expérience génétique entre les humains et les ancipieles. La dernière race sont les humains, ils sont devenus esclaves et sous tutelle des ancipieles.

Un barde humain de l’antiquité de ce monde raconte cette histoire épique dans un poème lyrique.

Et ChatGPT m’a répondu cela :

Il était une fois, en des temps anciens,
Six races évoluant sur les terres de ce monde,
Les humains, les dragons polymorphes,
Les Ancipieles, race de gouvernants,
Les narsdroks, bâtisseurs et gardiens,
Les togents, peuple de commerce et de paix.

Les humains de Neandertal, proches de la nature,
Vivaient dans les bois, les grottes et les clairières,
Ils chassaient et pêchaient pour survivre,
Leurs dieux étaient la nature et les éléments.

Les dragons polymorphes, changeant de forme à volonté,
Se déplaçaient dans les cieux,
Ils étaient puissants et majestueux,
Leurs pouvoirs de feu et de glace redoutables.

Les Ancipieles, race matriarcale,
Construisaient des cités grandioses,
Leurs visées politiques étaient à long terme,
Et leur pouvoir sur les autres races était grand.

Les narsdroks, race de bâtisseurs troglodytes,
Fidèles à leur clan et pudiques,
Construisaient des tunnels et des fortifications,
Pour protéger leur territoire et leur famille.

Les togents, gens de petite taille,
Pacifiques et commerçants,
Ils étaient une expérience génétique,
Entre les humains et les Ancipieles.

Mais les humains, autrefois libres,
Sont devenus esclaves et sous tutelle,
Des Ancipieles, puissants et dominants,
Leur liberté volée, leur futur incertain.

Les races de ce monde doivent apprendre à coexister,
A reconstruire un monde plus évolué et tolérant,
Un monde où la technologie est un tabou,
Et où les pouvoirs de la magie sont à portée de main.

Le barde raconte leur épopée,
Leur quête pour la paix et la liberté,
Et leur lutte contre les forces qui les oppriment,
Dans un poème lyrique qui traverse les âges.

Je veux voir Dieu

Regarder vers les étoiles
Voir au-delà des années-lumière ?
Ou commencer l’exploration intérieure ?

Commencer par ses réussites
Ses fiertés partagées
Ses honneurs offerts
Ses invitations glorieuses
Descendre un peu
Dans ses souvenirs
Remonter le temps
Y trouver quelque blessure
Quelques frustrations
Quelques caprices
Quelques exaspérations.
Descendre encore,
Y trouver ses colères
Sa frénésie
Ses paresses
Ses mauvaises histoires
Ses désirs peu reluisants.
Plus bas, plus profond,
Les mensonges cachant la lâcheté
Ses frayeurs
Ses monstres
Les monstres qu’on a cachés
Les meurtres oubliés
Les tortures qu’on a infligées
Les désirs tordus
Se voir dans ses bassesses.
Et plus au fond encore,
La porte gardée
Par celui qui ne peut mentir
Le porteur de lumière
Lucifer
Nous invitant à remonter
À prendre le chemin du retour
Qu’au-delà la porte, il n’y a rien
Plus rien.
Franchir cette porte
Et tomber
Tomber dans des ténèbres plus sombres que le néant.
Être arrêté par un sol sans souvenir
Là,
Plus rien,
Il n’a pas menti…

Frotter ce sol,
Une légère pâleur
Frotter encore
De la lumière
Révéler un voile
Si léger
Qu’une poussée à peine
L’ouvre.
Alors ici
Au fond de tout
La lumière blanche la plus total
Au fond de moi
Il est là
Percée ce voile
Et tout
Toute la création s’en retrouve éclairé.
Est-ce encore Moi
Ou n’est pas déjà lui ?
Ainsi priait,
Santa Thérèsa d’Avila.

122, Rue du chemin Vert par Anne Vassivière

Le rythme !

Oui, le Rythme.

Pour provoquer le mouvement du corps, il faut le Rythme.

Pour provoquer la danse en plus du mouvement, il faut la beauté et la profondeur.

Que la beauté soit dure, perturbante, qu’elle soit triste et mélancolique ou qu’elle soit douce et « ensommeilleuse », maitresse des désirs, elle nous invite à plonger aux deux profondeurs de notre être : celle qui se découvre en prenant de la distance, en nous regardant de loin. Et celle de l’intérieur.
« 122 rue du chemin vert » se lit comme un texte léger, cependant il possède bien le rythme, la beauté et les deux profondeurs : la profondeur extérieure de la distance et de l’humour. La profondeur intérieure du désir, du tragique et d’une forme de mélancolie.

Érotisme ? Pornographie ?

On dit littérature « érotique », on dit littérature « pornographique », on dit littérature « fantastique » pour justement dire que ce n’est pas de la « Lit-té-ra-tu-re », de la « grande » littérature. Mais ce roman relève de la littérature !

C’est par l’écrit que nous faisons le grand voyage humain profond. Cet ouvrage est presque une parabole.

J’ai cru commencer un roman genré et je me suis retrouvé en pleine littérature.

Dans ce roman, la profondeur littéraire est donnée dès le prologue où nous sommes plongés dans une enfance meurtrie par un don. Et c’est vraiment culoté ! Ensuite nous retrouvons une jeune femme qui a tout fait pour s’éloigner de la vie, et qu’un événement fortuit va obliger à y revenir.

Dans ce roman, la profondeur de la tragédie intérieure se mêle à la question de savoir où s’arrête le corps de l’humain, où commence l’autre, où se situe le reste du cosmos.

Hasard des promenades, lundi dernier je buvais un panaché au Café de Flore avec mes enfants et leurs amis. Il y avait une signature dans la salle du haut…c’était l’autrice qui faisait le lancement de ce roman !

Alors, ipso facto, je lui en ai racheté un nouvel exemplaire pour me le faire dédicacer et nous avons échangé quelques mots. Il n’y avait pas moins de 60 personnes dans ce petit espace, et un serveur qui virevoltait élégamment d’une table à l’autre. Les personnes présentes avaient l’air contentes, et j’étais ravi !

Juste une citation, une de celle qui fut dans la lecture au café de Flore ce soir-là :

« Depuis l’intérieur, j’observe qui regarde la vitrine. Un homme à croix et col romain est arrêté en chemin par une paroissienne. La dame tourne le dos à la librairie, mais le prêtre est bien en face. Il converse un moment avec celle qui le retient là, n’est pas gêné par la proximité des titres et des photos affichées. Il m’aperçoit dans la boutique et me sourit sans vice. J’entends distinctement sa voix intérieure prononcer le corps, je n’aurais pas pu le diviser pour en donner l’amour à une foule de personnes, alors j’ai choisi la foi, avec mon esprit, je peux multiplier mon amour. »