Ce matin

Je n’exige ni certitudes,
Ni ne me complais en incertitudes.
Seulement marcher et m’émerveiller.
M’émerveiller, des brumes du matin,
Des insectes dans le métro profond,
Des herbes poussant dans le goudron.

Me lever, faire confiance à l’inattendu
Et chaque jour
À chaque instant
Voir surgir l’imprévu.

Les vérités temporaires me glacent.
Seul désir, vivre en vérité.
Sentir le vent.
Sentir le temps.
Se sentir hors du temps.
Et respirer les souvenirs,
Qui feront naitre des soupirs,
Au soleil levant d’une journée.