



Est-ce le temps des cerises ?
Est-ce un rossignol offrant ?
Est-ce un moment de fugue printanière ?
Seront-elles déposées sur l’autel de Gaïa ?
Comment savoir ?
Au matin elles étaient mûres.
Il fallait que la jeunesse officie,
Et renouvelle le monde.
Nous, vieux sans vergogne
Avions pillé notre Mère
Avions méprisé notre Père
Avions joui de notre égo.
Et, il nous faudra passer,
Sombrer dans l’oubli.
Et les jeunes pousses,
Éclaireront alors le sentier doré.
Pourquoi « ceuillette » et non « cueillette » en titre ???
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Pour évoquer le seuil, le seuil du monde, le bord du monde
Mais seuillette n’évoqué par la cueillette, ce qui est offert
alors j’ai fabriqué ce mot se ceuillette qui passe presque inaperçu, un étrangeté, comme un mystère !
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Merci. Le poème m’est plus accessible par ce savoir.
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C est magnifique ce que tu écris mon frère 🙏🙏🙏
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