Ce qui nourrit
Ce qui soigne
Ce qui relie
Au cœur et à l’extérieur
Ce flux d’amour infini
Eternel, hors des temps
Irradiant, traversant
Les univers
L’univers
Les mondes
Le monde
Le minéral
Le végétal et l’animal
Renouvelé sans cesse
Créé et engendré
Chaque instant inattendu
Nietzsche s’en étonne
Jésus lie l’amour à l’étonnement
Et nous émerveille
Et nous dépasse
Et provoque le vertige
Un Vertige émerveillé
Le don de Crainte de l’Eternel
Don qui offre en cadeau
De s’asseoir en paix
Au bords des univers
De l’univers
Du Monde
De la création permanente
De cet amour
Qui nourrit
Qui soigne
Qui relie
Libre d’y participer.
… ou de choisir
les ténèbres du néant
les ténèbres des certitudes
qui enchainent
qui affame de renouveau
Ténèbres qui nous ramène au mal
Et finis dans ce zéro absorbant et total
Libre d’y échapper.
Cela faisait plusieurs matins que je le demandais, que je me demandais. C’est en lisant « Nietzsche et la vie » de Barbara Stiegler* que ces mots sont venu.
A moi ?
Je ne sais plus trop qui est « Je ».
une intersection singulière des flux permanents de la vie ?
* rien ne vient quand je lis les petits philosophe égo-narcissique sur-présent dans l’espace des médias. Vous voyiez lesquels n’est-ce pas ?
J en vois bien un ou deux 😉
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