Vivonne de Jérôme Leroy

Note : 1 sur 10.

De la culture ?

La culture est un champ intérieur, changeforme, dans lequel baigne toute personne humaines singulière, entrant en relation avec d’autre personnes humaines singulière et finissant par constituer ce même groupe riche ou rayonne entre eux et en permanence des désirs, des idées, des bonheurs et malheur et le désir de transformation et d’ouverture vers de l’inattendu.

La culture est un agrégat des agricultures, des spiritualités et leur rituel, des cultes, des arts poétique, arts physique, arts graphiques mais aussi de l’art politique, de la façon de consommer, de produire, d’échanger des biens et services, de vivre avec l’autre, avec Dieu, avec les dieux, avec le Dieu des autres. L’art de s’aimer, par le corps, par l’âme (psyché) et par l’esprit. La culture toujours se transforme, de manière organique.

La culture bourgeoise néolibérale actuelle, veut réduire la culture avec un grand « Q » à la production et consommation d’art. Le pouvoir de la bourgeoisie néolibérale actuelle est un usage du pouvoir systématiquement Totalitaire. Elle Vise à contrôler et à organiser la totalité des interrelations des singularités humaines sur un même mode.

  1. L’art c’est bien, et voici qui sont les artistes. Consommez-en.
  2. La religion c’est mal ! Dieu n’existe pas et il faut être idiot pour croire, mais il est des cultes plus mauvais que d’autre, les méchants pas beaux. Allez plutôt consommer.
  3. L’amour c’est le sexe, ne cherchez pas trop loin ! et puis il y a beaucoup de moyen d’en consommer en toute liberté. Attention aux produits non conformes.
  4. La politique ? Pas touche ! C’est pour des experts. Vous n’y comprendre rien. Allez plutôt reprendre un match de foot sur vos chaines TV, YouTube et autre CANAL ou NETFLIX à divertissement industrialisé. Mesdames apprenez plutôt comment vous maquillez et messieurs regardez ce soir y’a encore match.
  5. Les auteurs ? C’est bon, nous avons les organes de presse avec des célébrité dedans, des maisons d’édition tenu par la finance qui vous diront qui lire et qui éviter.
  6. L’art ne doit jamais être politique. Où alors pour vous faire sentir que la politique c’est pour des experts. Même en vous disant que les politique sont tous pourri. Mais la politique se fait ailleurs. L’art c’est beau, c’est bon, consommez-en.

De ma cousine Maryse.

Pardonne-moi ma cousine, je n’ai pas été à la hauteur de ce que tu m’as donné. Je t’aime et que Dieu nourrisse ton esprit, qu’IEL te garde dans sa lumière.

Ma cousine est une paysanne, une fille d’un couple de paysannes* (Les vieux chnoque blanc m’ont tellement agacé avec leur refus de l’écriture inclusive, j’ai décidé de suivre quelques précurseuses du jeu qui utilisent « joueuse » pour signifier le neutre et pas « joueur », ou quelques kendokates qui nous font aligner nos « men » sur notre voisine de droite, pas notre voisin. Le féminin est devenu le neutre). Elle a grandi à la ferme, elle a épousé un ouvrier après l’avoir rencontré dans un bal.

Ma cousine, aimait son travail a la ferme, s’occuper, des vaches, des poules, des lapins, faire les foins et les vendanges, où nous étions nombreux. Elle aimait danser, oui pour sur, elle aimait danser, elle aimait chanter et écouter des chansons. Dans chansons qui la faisait danser, des chansons qui la fait pleurer, des chansons qui la mettait en joie. Elle aimait aussi les chants à l‘église. Elle aimait les sermons et en reparle à la sortie de l’église. Elle aimait Marie et Sainte Bernadette. Elle aimait Dieu. Elle aimait aussi faire l’amour. Son corps le disait. Quand elle monter revoir son mari, et même quand elle trayait quelques-unes de ses vaches aux pies fragiles. Pas avec moi évidement, j’étais son petit neveu et son filleul. Elle était de 18 ans mon ainée. Elle vivait les choses avec tout son corps, toute sa psyché tout son esprit, complétement. Elle savait des choses sur les fossés, les taillis, les herbes qui poussent dans les pieds noisetier du muré. Elle savait des choses sur les vaches et les lapins, les hommes (les mâles) et les blessures de sentiments. Elle savait des choses sur l’argent et les relations et le temps qu’on consacre aux autres, même au pauvre bougre, même au simplet du village. Elle avait des idées politique, sur le rôle qu’elle pouvait avoir en tant que femme. Elle ne cherchait pas le pouvoir, mais elle le comprenait. Elle comprenait que les hommes de pouvoir étaient des petits garçons apeurés et capricieux qui se servait du pouvoir pour cacher leur peur et qu’ils utilisaient également la peur des autres comme un instrument pour obtenir encore plus de pouvoir. Elle n’aimait pas ces hommes, mais elle les plaignait. Tous les dimanches au moment de la prière, elles priaient aussi pour eux.

J’espère que personne n’oserait dire que ma cousine n’était qu’une paysanne, elle était une paysanne et sa culture n’était pas médiocre. Ses voyages étaient Lourdes et Rome avec la paroisse, elle aurait aimé aller à Jérusalem.

Et bien, quelle autrice* serait capable aujourd’hui de faire sentir ne serait-ce qu’un millième de ce qu’était ma cousine. Une Giono ? Une Marcel Aymé ? Peut-être, Mais aujourd’hui elle ne serait pas publiée.

Car la culture bourgeoise néolibérale autorise évidement un premier Roman à Édouard Louis, car il va, dans ce premier roman, vomir sur la culture de sa région. Il sera reçu sur les beau plateau Parisien pour lui faire dire tout le mal qu’il pense de sa région. Les « divertisseurs » me font vomir à ce moment et j’en veux à Édouard Louis. Je me réconcilie avec lui quand il retrouve ses origines, ce qui le fait tenir debout dans « Qui a tué mon père ? »
Et maintenant la bourgeoisie néolibérale, critique.

Mais quel préambule pour un simple restitution de lecture.

Et bien c’est simple, ce roman est conforme à ce qu’attend la bourgeoisie néolibérale.

En pleine apocalypse, la bourgeoisie recherchera, un homme blanc, un mec, un poète qui écrit de la Bêlle Polésie qui ouvre la porte de là ou c’est comme avant.

Évidement, les femmes sont les objets sexuels et quand elles sont guerrières, elles ont des couilles. L’auteur ne restitue rien de sincère. Ce n’est pas la route de Cormac McCarthy, ni Ravage de Barjavel.

Un monde post apocalyptique est juste un décor, les personnages des figurant sans âme.

L’auteur se dit communiste, mais dans son roman rien de politique que du lieu commun de fin des temps et continuer à nourrir la peur du bourgeois que les hordes des sauvages moderne prennent le pouvoir. Islamistes, Nationalistes et tout autres extrémistes gauchiste que la bourgeoisie néolibéral utilise comme repoussoir pour rester centré sur elle.

Non, Si un tel évènement arrivait, ce sont des femmes comme ma cousine qui serait la lumière du monde. Et des hommes (l’homme est un humain qui ne peut pas avoir d’enfant) saurait alors qui suivre. Des femmes règneraient car régner ne veut pas dire user du pouvoir, mais être au service.

Ce roman m’a mis en colère et je suis heureux de l’avoir terminé ! Mais j’ai pensé à ma marraine Maryse.