Courroux contre des soixante-huitard

  • Il est interdit d’interdire
  • Sois jeune et tais-toi
  • Sous les pavés, la plage
  • Je ne veux pas perdre ma vie à la gagner
  • Soyez réalistes, demandez l’impossible
  • Cours camarade, le vieux monde est derrière toi
  • Ni dieu, ni maître
  • Élections, piège à cons !
  • Êtes-vous des consommateurs ou des participants ?

Vos dix commandement de vous les soixante-huitard. Vous soixante-huitard qui avait voté « Macron » et qui crachez à la figure des générations suivantes et même à la génération Punk, votre morgue et votre orgueil malsain d’avoir « Fait 68 » !
Beaucoup d’entre vous, soixante-huitard, vous êtes devenu des ultra-libéraux, vous êtes devenu ambitieux sans pitié, cyniques, faire-valoir du capitalisme dans sa version la plus inégalitaire, obsédés par l’argent et la réussite, amoraux, matérialistes à l’extrême. Et vous vous cachez derrière le socialisme athée pour vous faire croire que vous possédez une éthique, une morale (la recherche de ce qui est bien), alors que vous êtes de Cohn-Bendit, votre héros ténébreux.
En 1981 J’étais punk, red skin et mon horizon était « No Futur » et vous vous étiez déjà installé, vous nous regardiez avec condescendance. Quand nous vous livrions dans vos bureaux, dans votre partie socialiste, nous les chauffeurs livreurs vous nous dévisagiez avec mépris, alors que les autres partie nous tendaient la mains par gentillesse.
Vous continuiez à ânonner vos slogans creux, vides au senteurs de néant et vous vous pensiez tellement supérieur car vous votiez à gÔche, la vraie gÔche, celle de Mitterrand – Fabius, puis celle libérale de Rocard et vous installiez avec les rieurs, à leurs table, dans leurs théâtre pour avec eux vous moquer des autres. Les seuls pauvres que vous supportiez étaient ceux semblant venir d’ailleurs, car cela faisait bien, cela se voyait. Et vous avez voté Macron et vous en êtes fier. Comme la gÔche vous fait peur et que la droite vous dégoute, vous êtes devenu et de droite et de gauche après n’avoir été ni de droite ni de gauche.
Vous avez vieilli.
Vous êtes devenu bête et méchant.
Vous êtes devenu des caricatures de vous-même.
Votre président jupitérien vous fait croire que vous avez gardé l’énergie de la jeunesse, alors que ce ne sont que les gaz explosif et puant de votre propre décomposition.
Vos enfants sont devenus comme vous hyper-individualiste et hyper-narcissique. En êtes-vous fier ?
Vous ne croyiez qu’au progrès technologique et aux remplacement de l’humain.
Vos petits enfants vous demandent de l’aide et vous vous moquez d’eux en les maltraitant.
Vous haïssiez les pauvres que vous avez laissé sur le carreau et vous aimeriez que la police vous en débarrasse définitivement.