40 jours avec Maurice Zundel et les Pères du désert

Citation

Comment voudrait-on que Dieu fut moins mère que toutes les mères ?

Est-ce concevable ? D’où jaillit l’amour maternel ? Quelle en est la source quand il est vrai, quand il est héroïque, quand il va jusqu’au bout de ses exigences ? Quelle est la source de cet amour sinon Dieu Lui-même ? Et il n’y a pas à hésiter : l’amour de la Vierge elle-même, cet amour qui embrasse toute l’humanité, cet amour si vénérable et nous est si sacré, n’est qu’un écho lointain de cet Amour infiniment maternel qui est l’Amour de Dieu. Comment voudrait-on que Dieu fut moins maternel que la meilleure des mères ? Dieu est notre Mère autant qu’il est notre Père, c’est-à-dire qu’il l’est à un degré infini.

Un sentier de promenade

Plus qu’un livre c’est un livre d’heure comme on l’entendait au 12ème siècle. Et une critique n’aurait pas de sens. Je raconte juste mon histoire avec cette balade de 40 jours avec monsieur Zundel !

Einstein disait « On ne résout pas un problème avec les modes de pensées qui l’ont engendré » et j’ai envie de le traduire par :
« On ne résout pas un problème avec le même niveau de conscience du niveau où il a été engendré. »

Notre début de 21ème siècle révèle que notre monde hyper-occidentalisé, aux valeurs centrées sur l’hyper-individualisme, l’hyper-égoïsme (« moi je m’en sortirais, toujours ») d’hyper-libéralisme, d’hyper capitalisme financier et l’hyper cynisme comme forme de philosophie, nous entraine doucement vers la plus grande impasse que l’humanité ait eu à affronter.

On ne pourra pas résoudre les problèmes qui surgissent, en rajoutant de l’hyper-individualisme, de l’hyper-égoïsme de l’hyper-libéralisme et de l’hyper capitalisme financier.

C’est une expérience que nous vivons en tant que personne humaine, mais aussi une expérience collective en tant qu’espèce humaine. L’expérience et nos connaissances actuelles, sur lesquelles collectivement nous n’avons aucun doute, ne sont plus que des renforcements pires des problèmes.

L’expérience ne devient Sagesse que lorsqu’elle s’est déposés au fond et est devenu un terreau pour une nouvelle floraison d’idée. Cela se produit lors des phases d’ennui chez l’enfant (j’espère que vous avez appris à vos enfants à s’ennuyer), et de méditation chez l’adulte.

Je suis Chrétien catholique parce que « je crois ».

Et ce « Je crois » est une expérience à la fois personnelle et à la fois communautaire au sein (saint) de l’Église. Ce lieu et ce temps ou nous retrouvons pour méditer ensemble et redonner corps à un passé dans le présent qui nous ouvre sur un avenir.

La médiation au cœur de l’église catholique cela s’appelle la prière d’oraison. L’oraison est une méditation où on abandonne, durant un temps les deux seules choses qui nous appartiennent réellement, le temps et la volonté.

On les abandonne à l’amour (agape) inconditionnel et infini.

Pour nous aider à cela, il existe des livres comme celui-ci « 40 jours avec Maurice Zundel et les Pères du désert » qui nous invite à vibrer avec cet amour d’un Dieu infiniment Mère et infiniment Père.

Au sortir de cet abandon quotidien, de nouvelles synchronicité se mettent en place et les expériences de nos vies deviennent sagesse. Les rencontres que nous faisons alors chaque jour trouvent un renouveau purificateur. Quelque chose de nouveau peut naitre et les problèmes peuvent alors être pris à un autre niveau.

Ma volonté n’est pas de dire que c’est la meilleure forme de méditation, c’en est juste une, et elle me correspond car j’ai grandi au sein d’elle. Je respecte toutes les formes d’éveil !

Grands polémiqueurs sur la foi, s’abstenir !