Je ne fais pas la sieste
Je retourne chercher
Ce qui reste endormi au fond de moi
Albane
Une profonde tristesse
Qui éclaire dans le noir
Tout ce qu’est « Aimer »

Je ne fais pas la sieste
Je retourne chercher
Ce qui reste endormi au fond de moi
Une profonde tristesse
Qui éclaire dans le noir
Tout ce qu’est « Aimer »
Ténèbres en l’esprit
Fausse lumière en psyché
Corps Fatigué
Préférer les Ténèbres incertaines
A une clarté mensongère
Dans la nuit, on reconnait la lumière
Alors le mauvais juge
Est un bien en vérité
Je commence aujourd’hui 4 mars 2019 ma douzième lecture du cycle de Dune !
C’est à l’heure du commencement qu’il faut particulièrement veiller à ce que les équilibres soient précis.
Il contempla sa main qui avait traversé la souffrance, regarda la Révérende mère. Il venait de déceler dans sa voix quelque chose d’inconnu. C’était comme si les mots avaient été scintillants, pleinement détachés, définis. et il savait que chaque question qu’il pourrait désormais poser amènerait une réponse qui l’élèverait hors de son monde de chaire vers quelque chose de plus grand.
Vous n’êtes pas infaillibles « , dit Jessica, et elle défiait le regard des yeux anciens.
» Ce qui est fait est fait « , dit la Révérende Mère.
» Je jure que jamais je ne regretterai ma décision « , dit Jessica.En politique, le tripode est le plus instable des toutes les structures. et je compte sans ce système commercial qui est demeuré au stade féodal, tournant le dos à toute science et qui complique toute chose.
Des débris d’épaves emportés par le flot… comme le Duc Leto, son fils et …On a bien souvent évoqué la rapidité avec laquelle Muad’Dib apprit les nécessités d’Arrakis. Les Bene Gesserit, bien sûr, en connaissent la raison. A l’intention des autres, nous pouvons dire que Muad’Dib apprit aussi rapidement parce que le premier enseignement qu’il eût reçu était de savoir apprendre. Et la leçon première de cet enseignement était la certitude qu’il pouvait apprendre. Il est troublant de découvrir combine de gens pensent qu’ils ne peuvent pas apprendre et combien plus encore croient que c’est la chose difficile. Muad’Dib savait que chaque expérience porte en elle sa leçon.
Nous ne pouvons nous permettre d’en manquer. autrement, comment pourrions-nous inonder villes et villages de nos informations ? Il fait que le peuple sache que je gouverne bien. Et comment le saurait-il si nous ne lui disions pas ?
Paul ! »
Sa mère était près de lui, elle lui avait pris les mains. Son visage était une tâche grise dans l’ombre.
« Paul, qu’y a t’il ? »
« Vous ! »
« Je suis là, Paul. Tout va bien. »
« Que m’avez-vous fait ? » demanda-t-il.
En un éclaire de compréhension, elle devina les racines lointaines de la question : « Je t’ai mis au monde », dit-elle.Plusieurs hommes et un médic des contrebandiers étaient penchés sur ‘lune des litières. Comme Halleck s’approchait, un homme se mit à chanter, prenant immédiatement le rythme avec l’aisance d’une longue habitude.
« Douce à sa fenêtre,
Dans le couchant rouge et doré.
Lignes souples sur le verre,
Ma femme se penche, les bras repliés…
Viens à moi,
Viens à moi, douce adorée,
Pour moi, pour moi, douce adorée. »
Le chanteur s’interrompit, tendit un bras pansé et ferma les paupières de l’homme sur la litière.
Halleck tira un dernier accord de la balisette et pensa : Maintenant, nous ne sommes plus que soixante-treize.Connais-tu si peu mon fils ? murmura Jessica. Vois donc cette princesse, là-bas, si hautaine, si confiante. On dit qu’elle a des prétentions littéraires. Espérons que cela remplit son existence car elle n’aura que peu de choses en dehors. (Un rire amer lui échappa.) Pense à cela, Chani, pense à cette princesse qui portera le nom mais qui sera moins qu’une concubine, qui ne connaitra jamais un instant de tendresse avec l’homme auquel elle est liée. Alors que nous, Chani, nous que l’on nomme concubines… l’Histoire nous appellera : épouses. »
28 pages de lu ce matin, et pour la première je comprend qui est Paul !
Douzième lecture de Dune.
Douzième fois que je franchis la porte de cette puissante réflexion sur le pouvoir, Le pouvoir de l’homme, le mâle, le pouvoir de l’argent, le pouvoir de l’autorité ayant la capacité à détruire l’autre, les Sardaukar et en face les Fremen. L’utilisation de la religion comme moyen aussi de pouvoir.
Et puis suivre des personnes qui doivent prendre des décisions pour sauver leur vie et retrouver un statut perdu et se poser des questions sur les conséquences. Comment parvient-on à prendre nos décisions. Qu’est-ce que l’intelligence ? Celle d’un mentat, celle d’une Bene Gesserit, celle d’un chef de tribu, d’un visionnaire écologiste ?
Et ceux qui sont aux ordres, qui sont-ils ? pourquoi sont-ils aux ordre dans une maison ultra-financière comme les Harkonnen et aimant choquer, ou obsédée par l’honneur et la parole donnée chez les Atréïdes.
Pourquoi les machine pensantes ont-elles était abandonnés ? Ces machines qui sont Glorifiés, louées par Isaac Assimov.
Herbert nous invite à voyager dans l’incertitude du monde, pas de Psychohistoire, pas de robot, pas le calcul mathématique comme seule science valable. Nous somme ici dans un roman qui invite à une réflexion sur qu’est-ce quête humain et comment s’inscrit t’on dans l’univers, individuellement et collectivement !
J’ai déjà hâte de le relier, dans 3 ou 4 ans une treizième fois.
Aller je passe au tome 2, le Messie de Dune !