L’ombre du vent par Carlos Ruiz Safon

Tout a commencé parce que je n’avais pas aimé Barcelone.
Nous en avions « discuté » avec une amie de la grande d’âme qui est mon épouse. Cette amie est d’origine espagnole et quasi amante de cette ville de Barcelone.

Je n’avais pas aimé son coté « mondiale city » avec les mêmes Starbuck, les mêmes MacDo, les mêmes Zara, les mêmes produits que dans les villes les plus globalisés.
Je n’avais pas aimé l’architecture de Gaudi et ses prix de visites inabordable. Ses musées ayant ce coté art contemporain sans transmission de message (tel voulu par les CIA des années 60). Je n’avais pas aimé ses bars à Tapas ennuyeux ou faussement « SYMPA », l’onomatopée de reliment du « bobo » qu’on trouve maintenant dans tous les « Bô » quartier du musée Paris.

Alors que Madrid et Séville m’avaient fait vibrer dans de plus hautes fréquences et m’avait transmis fait gouter à une véritable âme (psyché) espagnole.

Après ces discussions pour le moins animé, cette amie m’offrait « l’ombre du vent ! » de Carlos Ruiz Safon.
Et voilà.

Elle avait raison Safon m’a bien fait ressentir Barcelone tel que je l’avais perçu : superficiel, phraseuse et qui pourrait se concentrer sur l’essentiel plutôt que de le fuir dans un bavardage n’approfondissant rien. Des personnages caricaturaux sans esprit, sans mystère avec juste des secrets, des cadavres dans le placard.

Je n’ai pas ressenti ni le « GENIAL » de certains lecteurs de Babelio, ni le « SYMPA » des autres. Je me suis seulement ennuyé et ce fut un roman sans lendemain, comme la ville est devenu un souvenir oublié.

Mais une dernière chose, le travail de l’écrivain n’est pas remis en cause. La distance est bien de mon fait.