En réponse à Hawking

Il est deux manières d’arpenter ce monde, deux chemins qui se déploient sous nos pas : L’un, celui de l’objectivité, cherche à saisir dans ses filets les preuves tangibles, à imposer une loi à toute chose, reléguant Dieu, ou toute transcendance, aux marges de l’existence, en un réduit .

L’autre, celui de la relation au sujet, se délecte de la subjectivité, se complaît dans l’interprétation des signes, offrant à Dieu, ou à toute transcendance, une place de choix, sans mesure ni comparaison. C’est devenir un surfeur de l’univers, embrasser le « vouloir ce que je fais » (la vraie liberté).

Contrairement à Hawking ma mère avait choisi de suivre exclusivement la seconde voie. Pour elle, tout était signe, tout était parole de Dieu. Elle conversait souvent avec Jésus. C’était ma mère

Haiku

Surfer sur l’essence
Entre preuves et mystères
Dieu dans l’équilibre

Signes, paroles d’elle
La transcendance s’invite
Jésus, son complice

Tanka

Entre terre et ciel
Deux voies s’entremêlent
Contrôle et liberté
Chercher, interpréter
Dieu dans l’univers

Elle voit des signes
Dans chaque aspect de la vie
Jésus, son guide aimé
Sa subjectivité
Flotte sur le cosmos vaste

Sonnet ou presque

Dans l’univers vaste, elle voit des signes divins,
Chaque élément, chaque souffle, une parole,
Pour elle, tout est interprétation, symbole,
La transcendance se révèle dans ses mains.

Jésus est son ami, sa voix, son chemin,
Elle le rencontre dans chaque brin d’herbe qui vole,
Et le ciel, et les rivières, et chaque école,
Pour elle, la vie est un dialogue sans fin.

Sa subjectivité danse sur les vagues cosmiques,
Elle est libre, elle est pleine, elle est sans limite,
Son cœur est un océan où l’amour s’immisce.

Elle parle avec Jésus, et il lui sourit,
Elle est sa sœur, elle est sa voix, son édifice,
Pour elle, la transcendance est le plus beau récit.

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