Quel matin sommes-nous ?

Matin muet en colique néphrétique
Découverte d’A·ux Nu·es. Vimeo.
Dans 500 ans vous ne saurez plus ce qu’est Vimeo
Dans 500 ans serons nous encore là comme espèce.

Mais je sais que j’écrirais sur mon Blog, l’explosion que cette visualisation a provoquée.
Mais pas ce matin.
Ce matin je pleure,
Je pleure des larmes chaudes,
Des larmes qui brûlent
Brûlent et réchauffent mon cœur qui était perdu en hiver.

https://vimeo.com/567117434#

Et voilà la matinée a passé. J’ai vu mes amies et amis du Kendo. Je suis rentré par le métro de 13 heures 45, j’ai pris des frites bine frites et un sandwich végétarien libanais au libanais d’en bas de chez nous et je suis remonté par l’ascenseur de 13h53 dans l’appartement. Et j’ai pensée encore et encore à cette danse vu au matin de colique néphrétique. J’ai mangé, j’ai parlé avec elle, deuxième cause de nos enfants, et oui la cause de celle qui danse en blanc. Et je regarde à nouveau la vidéo. Ne l’ai-je pas rêvé ? Le premier son c’est celui de la porte qui se verrouille. De la porte qui se verrouille. . .
L’eau se met à couler. Je revois, j’écoute et je pense à mes amis et amies du kendo, je pense à aux corps lumineux de nos solitudes qui se cherchent à tâtons au bout des shinai.
Mai que croyiez-vous que nous cherchions dans nos rencontres, dans nos geiko, dans nos shiais et nos entrainements ? Non, pas de réponse, devinez. Et sa solitude est rejointe par d’autres solitude d’autres corps, d’autres sons, d’autres mouvements ; ça y est nous sommes aux frontières des mystère de la vie. La danse ! La Danse ! là, DANSE !
Elles sont artistes, oui, artistes depuis leurs 4 ans.
Nous sommes artistes martiaux, pas des sportifs en recherche de victoire.
Nos corps respirent et transpirent comme les sportifs mais nous sommes aux frontières de l’autre, aïté, aux frontières des mystères de la vie, comme les danseuses.
Comme les danseuses.

Que voulez vous que j’y fasse si vous ne comprenez pas ?