Je voudrais rendre hommage a deux personnes de Babelio qui pour moi résume bien mon souvenir des Lettres de Mon Moulin :
A savoir Chrisdu26 qui écrit :
« Les lettres de mon moulin me remémorent mon enfance. A chaque histoire une petite morale à retenir. On y découvre la soif de liberté de « La Chèvre de Monsieur Seguin », un des sept péchés capitaux est à l’honneur dans « Les trois messes basses », et confirme que la gourmandise vient quand on a plus faim. Et ce lien humain qui pousse les gens à s’entraider dans « Le Secret de Maître Cornille », Que c’est beau ! Tous les sentiments d’amour et de haine sont présents dans ce recueil et nous rappelle combien l’homme peut être fort et si vulnérable.
Je les connais pour les avoir aimées et étudiées à l’école mais également pour avoir habité durant des années non loin de ce Moulin à Fontvieille. J’y suis allée maintes fois me ressourcer au pied de ce bâtiment aux quatre ailes de géant. J’ai flâné sur les traces de Daudet là où son inspiration fut si féconde. Comme je comprends, il fait tellement bon se reposer à Fontvieille. Quand le Mistral fait des siennes, son souffle nous ramène les vestiges du passé, alors on peut entendre le joueur de fifre et la voix de monsieur Seguin « reviiiiiiens Blanquette reviiiiiiens » et cet accent du midi si chantant à mes oreilles et si doux à mon cœur. Ces jolis contes sont immortalisés dans de très beaux films de Marcel Pagnol avec Fernandel et bien d’autres enfants du pays. Comme je regrette la Provence, le chant des cigales, l’écho des Alpilles, les oliviers et ses magnifiques sentiers caillouteux qui sentent bon la garrigue, le thym et la lavande.
Merci Hélène, ce livre va revivre quelque peu à travers lui. Je vous imagine feuilleter de vos doigts délicats ces pages et sachez que désormais ses traces se mêleront aux vôtres pour mon plus grand plaisir et le sien. J’ai joint un peu de moi dans ce recueil, un petit moment d’égarement de ma vie, pour faire un peu partie de la votre. Où que vous soyez Hélène, ici bas ou ailleurs, soyez sereine, votre recueil est à présent sous le regard bienveillant et les mains affectueuses de cette belle personne.
Je voulais vous rendre ce petit hommage et peut être qu’un jour, qui sait, aurons-nous l’occasion de nous reconnaître au pied de ce moulin. Vous me raconterez ce que fut votre vie et moi je resterai là à boire vos paroles et peut être, nous tiendrons nous la main. »
Et quelqu’un qui n’a pas aimé Val07 également sur Babelio
« Très vieux tout ça, problème de génération je pense. Pour être parti en Provence quelques jours seulement après la lecture des « Lettres de mon moulin », je peux vous garantir que je n’ai pas vu les « immenses pâturages verdoyants » ici décrits à tort et à travers… Ils sont probablement tous été transformés en centres commerciaux, malheureusement. L’humanité suit son cours, et c’est parfois triste à voir. A méditer pour l’avenir… »
Et « JE »
Dans ces deux cas nous voyons apparaitre la Provence et c’est là tout le charme. Je suis un enfant d’Auvergne, fils de paysan et je n’ai pas eu l’occasion avant 14 ans de sortir de ma région. Les lettres de mon moulin fut une de mes premières lectures qui me transportèrent dans un autre pays, un autre paysage, presque une autre culture.
Et come Val07, quand je visitais la région longtemps après je ne la trouvais pas telle que je l’avais rêvé grâce à Alphonse Daudet. Donc ce fut un voyage dans le temps aussi.
Sinon dans mes propres souvenirs (en 2019, 48 ans en arrière – j’avais 8-9 ans et j’étais en pension)
C’est en lisant les 3 messes basses que j’ai compris le péché capital de gourmandise qui aurait du plutôt s’appeler le péché de Goinfrerie, celui qu’on retrouve dans
Le Voyage de Chihiro de Miyasaki quand les parents à force de goinfrerie se transforment en cochon. Ce péché est le tenant de l’avarice, ne rien donner, dans ce cas c’est tout prendre, tout dévorer ne rien laisser aux autres.
Et pour finir, je trouve formidable Babelio qui nous permet d’aller au-delà de la critique de ce que nous lisons pour y découvrir de la vie, ce qu’il y a de meilleur en nous.