Je voulais rejoindre le sommet de la montagne
J’avais piolet pioche et pelle dans mon sac
Je m’épuisais seul à creuser ma voie
Me bloquant, vidé, je regardais alentour
Je voyais alors qu’il existait un sentier
Façonné par les animaux, les vents et les pluies
A travers les bois, sous-bois et montagne
Je l’empruntais
Parvenu à mi-chemin, je regardais plus loin
A droite vers le bas
Le christ se tenait, accueillant, debout au col.
Il m’aurait suffi d’emprunter
La vieille route de mes ancêtres
Et d’en prendre soin avec le cœur léger