Sur le monde de Julie je lisais et je comprenais Julie

Sur quel pied ?

La danse, c’est quand le corps et l’âme s’accordent dans une harmonie aussi naturelle que le souffle du mistral sur les collines. C’est l’esprit qui se libère de tous les mensonges, ces poisons subtils, pour retrouver la vérité pure de la vie. Danser, c’est la véritable liberté, celle qui ne consiste pas à faire ce que l’on veut, mais à vouloir profondément ce que l’on fait. Sentir l’autre, le comprendre sans un mot, c’est faire l’effort de s’élever, sans choisir les chemins de la facilité.

La danse, c’est quand les pieds, enracinés comme des oliviers centenaires, se mêlent au mouvement gracieux du corps, à l’âme qui s’envole et à l’esprit qui s’éveille. C’est tout moi-même en parfaite harmonie avec les autres, tous les autres, dans cette seule énergie qui mérite d’être ressentie : l’amour. Alors, sur quel pied danser deviendra une évidence, une vérité simple et belle, comme le chant des cigales dans l’été provençal, un front populaire au cœur des dangers.

Haïku

Corps et âme unis,
La danse écarte mensonges,
Amour en cadence.

Tanka

Pieds enracinés,
Corps et âme en harmonie,
Liberté danse.
Sentir l’autre, l’aimer fort,
Chemin escarpé s’ouvre.

Sonnet surtout presque

Quand le corps et l’âme s’unissent en danse,
L’esprit se libère des lourds mensonges,
Là, réside la vraie délivrance,
Dans l’amour pur, sans ombre ni frange.

Les pieds en cadence, enracinés,
Dans le sol fertile de nos vies,
Élèvent l’être tout entier, aligné,
Vers l’autre, en symphonie infinie.

Danser, c’est sentir l’effort partagé,
C’est vouloir ce geste, cette envolée,
C’est s’harmoniser sans concession.

Alors la vérité s’impose, claire,
L’évidence douce d’une prière,
L’amour qui guide chaque action.