Ma tête posée sur ton ventre
Dévisageant au loin tes pieds
Nous sommes soixante ans et je pense.
Ce ventre qui a donné l’existence.
Ce ventre qui a offert la joie.
Ce ventre qui a contempler l’infini.
Je pense à Eve, et son amour de la vie
Quel con ce pauvre Adam.
Je pense à Néfertiti, et à son regard
Triste époux perdu dans son feu.
Je pense à Cléopâtre, la jeunesse
Malheureux César et Antoine dépassés.
Je pense à Marie,
Oh, Marie, Marie, Marie
Toi qui petite aimé déjà Joseph
Toi qui nous as donné cette lumière
Qui ne pouvait naitre que dans ton ventre.
Je pense à Hypatie, phare d’Alexandrie
Mais que ces mecs sont minables.
Je pense a toutes celles qui sont l’humanité.
Je suis soixante an
Ma tête sur ton ventre
Je dévisage tes pieds, là bas
Et tu jouis.
La joie de la vie !