Les 1000 sceaux

Un homme, car oui c’était bien un homme un mâle, tombe dans le caniveau d’une rue perdue au cœur d’une ville inconnue de lui. Un pauvre Job d’aujourd’hui, un pauvre Job qui ne connait plus les écritures. Il tombe seul, de nuit, dans les ténèbres, sans amis, sans frères, sans sœurs et surtout sans amour. Le Mal, comme à son accoutumé, rode. L’homme a vu les 1000 sceaux sur sa feuille de papier, sans connaitre les écritures, 1000 sceaux rassemblés sur la feuille jaunie.

Des poètes en salon, au dessus de la rue, au dessus du trottoir déclame des vers. Ils déclament des vers épineux de sexe, de possessions, de transgression pitoyable, de jouissances frelatées, de narcissisme indigent. Ils ne connaissent plus non plus les écritures. Les poétesses chassées depuis longtemps du triste cénacle sans centre, louent leur corps à de vieux bourgeois enivrés, mais elle se souviennent qu’il y eu des écritures. Mais personne ne voit l’homme aux 1000 sceaux dans le caniveau.

Les 1000 sceaux répartis dans le monde ont scellé la boite de l’esprit où est enfermé le Néant.

Le Mal est enfant unique est gâté de Néant. Il englue partout l’univers de sa pestilence. Seul l’Amour d’Iel est plus fort dans les écritures.

Le Mal depuis un cœur évidé transforme,
La Vérité complexe en Mensonge simple
La justice en vengeance
La sainte colère en haine
La sagesse en crasse bêtise
La joie en nihilisme
L’émerveillement en peur
L’humilité heureuse en vanité
L’accueil de l’autre en mépris.

Hors la rue, hors le bourg, par delà les remparts, parlant aux animaux, aux oiseaux, aux plantes, aux ruisseaux et aux pierres une jeune fille, fait cercle. Elle leur parle de beauté, de bonté, de joie, d’émerveillement et de justice. D’autres enfants abandonnés la rejoignent, des ils, des elles, des iels tandis que le bourg sombre dans le néant. N’a-t-il jamais existé ?

L’Amour scelle à jamais le néant de 1000 sceaux éternellement renouvelé, comme le montre les écritures.


Mais encore . . .

Des noms rendus eternel bêtement donc sombrant dans le mal et son parent, le néant, par sa lâcheté ou l’invasion de ses propres peurs. elle dit être de gauche et rejoint le parti du Macron de son temps, La REM de ce temps narcissique. Et le « JE » qui est un autre lui répond :

Vous n’êtes pas de gauche !
EM est ce qu’il y a de pire, le Néolibéralisme
Le Néolibéralisme est un Totalitarisme
La démocratie française est devenue une Démocratie Autoritaire !
Alors vient un Totalitarisme + Autoritaire !
Vous ne pouvez pas être de Gauche.
Mais pas d’une Droite Digne non plus.
Nihiliste surement !
De ce nihilisme confortablement bourgeois et satisfait de lui même.

De gauche, on accepte d’entrer dans la tourmente d’un monde qui s’effrite sous nos yeux et on tente encore et tragiquement de faire quelque chose de dire quelque chose.
Vous n’êtes pas de gauche Femme Bourgeoise, vous êtes recouverte de Mal qui pénètre en vous !

Alors je m’offre une dernière chanson :