Quand lire veut dire lire
Parce qu’écrire c’est écrire
Merci Marc Dugain
Quelques citations préalable
« La spiritualité de ces ethnies d’Amérique nous renvoyait cruellement l’image de la nôtre, dévoyée, corrompue, pleinement complice de la dégradation de notre relation avec notre environnement. »
« Deux minutes avant sa mort, il est le leader d’un mouvement dont la disparition est déjà programmée. »
« Elle est morte pour avoir souhaité que son intelligence, sa finesse d’esprit, dissimulées derrière le paravent de ses outrances et de ses caprices, soient mieux considérées que son corps maltraité d’être trop désiré. »
Visite du roman
Je remonte juste de cette visite dans les caves de la politique. Une remontée après avoir visité en voleur les secrets du pouvoir, de ces secrets qui ne sont pas des mystères. de ces secrets qui révèlent qu’on tue des gens justes pour un peu plus d’argent, un peu plus de pouvoir pour encore un peu plus de temps.
Dérisoire !
Roman noir !
Un roman noir d’homme !
Je remonte à l’instant de ces caves humides, froides secrètes ou la lecture de ce roman nous jette, comme sait si bien le faire un autre grand de la littérature américaine Ellroy dans sa trilogie Underworld USA.
L’écriture de Marc Dugain est-elle mystérieuse ? Est-ce un secret sacré offert à quelques initiés faisant d’eux des mystes du conte et de la langue française ?
J’aime sa langue française qui me fait regretter que beaucoup de chanteur français populaire (pardon pop) ait abandonné notre langue au profit de l’anglais. Un complot de nous tous contre nous tous.
Voilà ce que j’aime lorsque je rencontre un bon et beau livre. Des milliers de questions se retrouve posé sur le pas de la porte.
Ce n’est pas reposant, ça non ! Mais je me réveille plus conscient au monde, au cosmos. Une fois ses sombres secrets dérisoires révélés, il s’en retrouve plus mystérieux, plus merveilleux et donne envie de vivre.
C’est le paradoxe du roman noir !
Merci monsieur Dugain et merci à votre ange gardien !